Avec une population estimée à 28 millions d’habitants, Madagascar se situe au bas de la liste des 76 pays en développement ayant le plus faible accès à l’assainissement de base avec un taux 12,3 %. En soutien au population, le gouvernement malgache et la banque mondiale ont signé un accord de 220 millions de dollars le Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable(PAAEP) dans sept villes du pays. A travers cette initiative, la banque mondiale s’engage à réduire l’exposition de la population à l’eau non potable, améliorer les installations sanitaires, reconstruire les structures détruites par la vague de cyclones ayant frappée le pays.
A Madagascar, seulement 11,87% des familles pour une population estimée à 28 millions en 2020 ont accès toute l’année à une source d’eau potable. L’eau étant une denrée rare, le gouvernement malgache soutenu par la banque mondiale a obtenu un financement de 220 millions dollars pour le Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable(PAAEP) dans sept villes du pays.
“Madagascar fait face à une crise de l’eau et d’assainissement étant donné son extrême vulnérabilité aux impacts du changement climatique et aux chocs météorologiques, comme en témoignent les récents cyclones.Ce projet sera essentiel pour réduire l’exposition de la population à l’eau non potable, améliorer les installations sanitaires et l’hygiène dans le pays ».
Marie-Chantal Uwanyiligira, Responsable opérations Banque mondiale – Rwanda
Sur la grande île, 54,4 % de la population au niveau national bénéficie de l’eau et 12,3 % de l’assainissement. Améliorer l’accès à l’eau potable à Antananarivo,la capitale, ainsi que dans certaines villes secondaires du pays constitue le principal objectif du gouvernement. Aussi à travers le Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable, les autorités malgaches entendent augmenter la production d’eau du Grand Antananarivo de 20 %, reconstruire les infrastructures affectées par la série de cyclones.
Nous savons que la population en dessous du seuil de pauvreté a augmenté notamment avec ces chocs qui ont eu lieu au niveau de la crise sanitaire qui a immobilisé le pays pendant plusieurs années on s’interroge sur la logistique, les installations techniques et aussi il faut associer à cela une volonté politique
Grégory Sileny, Journaliste – Madagascar
A Madagascar, les latrines insalubres ou partagées sont à l’origine de la perte de 201 milliards d’Ariarys malgaches chaque année. Aussi grâce au Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable, c’est plus de 12 millions de Malgaches qui vont bénéficier d’un meilleur assainissement, de la réduction de l’exposition de la population à l’eau non potable, de l’amélioration des installations sanitaires dans le pays.