Pour corriger la tendance haussière des prix des produits alimentaires de base, l’Etat malgache vient de fixer des prix plafonds pour la vente de plusieurs produits de première nécessité et des consommables du quotidien. Cette mesure est prise dans le cadre d’une procédure spéciale, permise par la loi 2018-20 régissant la concurrence, qui autorise le gouvernement à intervenir sur les prix en cas de difficultés durables d’approvisionnement du marché. La mesure, prise en concertation avec les acteurs du commerce, devrait se ressentir sur le pouvoir d’achat des ménages.
En raison de l’envolée des coûts de certaines denrées alimentaires, le gouvernement Malgache a fixé des prix plafonds pour la vente de plusieurs produits de première nécessité tels que le sucre, la farine, le riz, l’huile, le gaz ou le ciment. L’huile de cuisine par exemple est passée de 8000 à 10 000 ariary soit une hausse de 2000 ariary malgache. Avec cette nouvelle décision, ces produits seront désormais vendus moins cher qu’ils ne l’étaient avant la prise de cette mesure selon les autorités.
les autorités malgaches doivent soutenir davantage leur secteur primaire et secteur secondaire. De manière plus attributaire des pays exportateurs de ses produits de première nécessité. Cela implique un état qui vient aider et assister des agents économique de manière à ce qu’il y est une résilience à tous les chocs exogène sur le plan international.
Grégory Sileny, Journaliste Madagascar
Selon des observateurs, les clients se font de plus en plus rares dans les marchés malgaches en raison de cette flambée des prix. Pour les détaillants, cette situation est causée par les grossistes qui continuent d’augmenter les prix des denrées alimentaires de base.
Cette initiative des autorités malgache vise à maîtriser notamment le l’obi d’importations puis ce que la majeure partie de ses produits sont importés. C’est une bonne chose puis ce que cela réponds à une mesure d’urgence.
Grégory Sileny, Journaliste Madagascar
Soulignons que cette décision est prise dans le cadre d’une procédure spéciale, permise par la loi 2018-20 régissant la concurrence, qui autorise le gouvernement à intervenir sur les prix en cas de difficultés durables d’approvisionnement du marché.En cas de non-respect des mesures prévues par le décret, le ministère du commerce est en droit de retirer les autorisations d’exploitation voire même de faire fermer les magasins.