Frappé par l’insécurité croissante, les sécheresses et la Covid-19, le Mali a bénéficié d’un versement de l’African Risk Capacity (ARC) d’une valeur de 7,1 millions de dollars, soit 4,23 milliards de FCFA, au titre d’assurance contre les risques climatiques. Par ce financement, le pays pourra renforcer la résilience des populations vulnérables impactées par les catastrophes induites par le changement climatique et venir en aide à au moins 204 000 paysans.
Le Mali obtiendra une assurance climatique de 7,1 millions de dollars US par l’African Risk Capacity, au bénéfice de plus de 204 000 paysans victimes de catastrophes liées aux changements climatiques. Il s’agit de la première opération du programme ARC Replica mené par le Programme alimentaire mondial, visant une assistance précoce par le biais de transferts monétaires à 161 000 femmes, hommes et enfants.
Une assurance risque à travers un fonds climat pour éradiquer les chocs climatiques que connaît le Mali, ne peut très certainement pas suffire dans la mesure où ces événements climatiques seront amenés à être récurrents. Jérôme Koumba, expert en Environnement – Congo
Selon l’ARC, le Mali a connu en 2021 le plus grave manque de pluies en cinq ans en raison de périodes de sécheresse périodiques et de faibles précipitations, exposant 1,9 million de personnes à un risque d’insécurité alimentaire grave.
Afin d’aider les bénéficiaires de cette assurance que sont les populations paysannes et de les aider également à accroître leur résilience, un soutien institutionnel s’avère, à mon avis, essentiel, car il s’agit pour accompagner ces populations, de travailler en mode programmes, avec tous les outils de contrôle, de suivi et d’évaluation des projets afin que les populations puissent avoir la garantie d’obtention des résultats escomptés.
Pour appuyer la résilience des communautés aux chocs climatiques, 23 000 personnes bénéficieront par ailleurs de programmes de renforcement des actifs communautaires tels que la construction de puits pastoraux, de châteaux d’eau en vue de diversifier les productions agricoles des populations.