La CEDEAO resserre l’étau autour du Mali alors que la junte au pouvoir vient de s’engager à publier un calendrier avant fin janvier 2022. Le bloc sous-régional donne désormais jusqu’à fin décembre 2021 pour la définition d’un chronogramme devant aboutir à l’organisation des élections en février 2022. De nouvelles menaces de sanctions pourraient être appliquées contre le Mali dès le 1er janvier si les recommandations de la CEDEAO ne sont pas suivies.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) attend la publication du calendrier électoral malien d’ici fin 2021. C’est l’essentiel du message porté ce 21 décembre 2021 au président de la transition Assimi Goïta par l’envoyé du bloc régional, le nigérian Goodluck Jonathan. Le Mali reçoit ainsi un nouveau coup de pression de la CEDEAO à 11 jours du Nouvel an 2022.
Si à la fin de décembre 2021, aucun progrès tangible n’est réalisé dans la préparation des élections, des sanctions additionnelles seront imposées dès le 1er janvier 2022, a menacé l’instance sous-régionale.
La CEDEAO resserre l’étau autour du Mali alors que la junte au pouvoir vient de s’engager à publier un calendrier avant fin janvier 2022, en respect d’une recommandation des Nations unies de novembre. En effet, reconnaissant l’impossibilité de l’organisation des élections en février 2022 au Mali en raison notamment de l’insécurité persistante, l’ONU a suggéré la proposition d’un nouveau chronogramme électoral plus réaliste.