Un projet de loi de modification de la Charte de la transition est en étude au Mali. Cette révision, en conformité avec les recommandations des Assises nationales de la refondation, interdit au Colonel Assimi Goïta de se présenter aux élections présidentielles et législatives. De plus, le Conseil National de Transition veut réduire le train de vie de l’Etat en supprimant le poste de Vice-président de la transition et souhaite que ses pouvoirs soient étendus.
Un projet de loi pour la modification de la Charte de la transition est en examen au Mali. Des médias locaux ont indiqué ce 14 février 2022 que cette révision s’inscrit en droite ligne des recommandations des Assises nationales de la refondation. Ainsi, l’article 9 interdisant au président de la transition Assimi Goïta de se présenter aux élections présidentielles et législatives a été renforcé. Pour le Conseil national de la Transition, cette disposition est irrévocable.
La révision de la Charte de la transition prévoit également la suppression du poste de vice-président en vue de réduire le train de vie de l’Etat. Il est aussi proposé l’élargissement du Conseil National de la Transition pour renforcer davantage son adhésion au projet de la Refondation de l’Etat.
Au Mali, la transition reste confrontée à la difficulté d’organiser des élections dans de brefs délais. Alors que la CEDEAO a renforcé ses sanctions contre le pays en janvier 2022 faute de publication d’un calendrier électoral, les autorités de transition tiennent surtout à suivre les recommandations des Assises nationales de la Refondation. Des concertations nationales qui donnent la possibilité à la période de transition de durer 5 ans.