L’émissaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest s’est rendu mercredi 5 janvier 2022 à Bamako, au Mali, pour échanger avec les autorités de la transition sur leur chronogramme.
Arrivé le 5 janvier 2022 à Bamako, la capitale malienne, l’ancien président nigérian et médiateur de la Cédéao Goodluck Jonathan a été reçu en audience par le président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta. Au menu de leur tête, le chronogramme prévoyant un prolongement de la transition jusqu’à cinq ans. Un état de fait plutôt mitigé auprès de l’organisation régionale.
S’estimant dans l’incapacité de rendre le pouvoir aux civils élus au bout de 18 mois de transition, comme le stipule l’engagement des autorités maliennes auprès de la Cedeao, les autorités issues du putsch d’août 2020 veulent pouvoir faire durer cette transition jusqu’à cinq ans à compter du 1er janvier 2022. Et la visite du médiateur de la Cédeao avait pour objectif de débriefer avec les autorités maliennes sur les conclusions des Assises nationales de la refondation (ANR).
Le 9 janvier 2022 à Accra au Ghana, les chefs d’État et de gouvernement ouest-africains se réuniront dans le cadre d’un sommet extraordinaire sur le Mali. Ils examineront le calendrier que leur ont soumis les autorités maliennes issues d’un double putsch pour rendre le pouvoir aux civils et devront décider dimanche 9 janvier de la réponse à apporter à un calendrier pouvant s’étendre jusqu’à fin 2026.
