La Cour de justice de la Cédéao demande aux autorités maliennes de s’expliquer sur la mise en résidence surveillée de l’ex-président de la transition Bah N’Daw et de l’ex-Premier ministre Moctar Ouane. Selon la Cédéao, l’Etat du Mali a jusqu’au 28 août pour fournir un mémoire justifiant les violations présumées des droits des deux personnalités.
28 août, c’est le dernier délai qu’a le pouvoir malien pour justifier les violations des droits de Moctar Ouane, ex premier ministre et Bah N’daw, ancien président. En effet, la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a demandé au Mali de fournir un mémoire justifiant les violations présumées des droits de ces deux anciens dirigeants de la transition. Depuis le 24 mai 2021, dans un second coup de force mené par le colonel Assimi Goïta et les militaires restés maîtres du pouvoir, les deux personnalités sont privées de liberté.
Maître Mamadou Ismaela Konaté, avocat des deux anciens dirigeants, a déposé une plainte au Mali pour arrestation illégale et séquestration. La requête a été enregistrée par le greffe de la Cour de justice de la cédéao, dont le siège est à Abuja, au Nigeria.
Maître Konaté demande à l’Etat du Mali de lever tous les obstacles de droit et de fait quant à l’exercice des droits et libertés de Bah N’daw et Moctar Ouane.