Un communiqué officiel publié le vendredi 26 novembre annonce que le Cadre d’échange des partis et regroupements de partis politiques pour une transition réussie au Mali est allé à l’encontre du projet de nouvelle loi électorale adopté par le gouvernement. Même si les membres du cadre d’échanges reconnaissent que l’organe unique de gestion des élections est certes un souhait de la classe politique et de la société civile, ils rejettent les conditions envisagées par le gouvernement de la Transition, basées sur la non-concertation de l’ensemble de la classe politique.
Au Mali, le cadre d’échange des partis et regroupements de partis politiques pour une transition réussie a rejeté le projet de nouvelle loi électorale adopté par le gouvernement. Selon le communiqué, celui-ci apporterait des innovations relatives aux circonscriptions électorales de référence pour les élections législatives de 2022 et au mode de scrutin. Un processus jugé unilatéral d’adoption, non-consensuel et non inclusif par les militants pour une transition réussie.
Fustigeant la non-prise en compte des préoccupations de la classe politique et la mise à l’écart du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, chargé des questions électorales, le regroupement de partis politiques rappelle que le temps imparti pour le reste de la transition est largement insuffisant pour la mise en place d’un organe aux fins d’assurer son indépendance et sa transparence dans la fixation des circonscriptions électorales.
Selon l’article 2 alinéa 1 de la Cedeao sur la Démocratie et la bonne gouvernance, aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques. Des dispositions auxquelles le cadre d’échange des partis et regroupements de partis politiques invite le président de la transition à se conformer pour un dialogue politique plus inclusif.