À trois mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations de football, le Stade d’Agadir situé dans le Sud du Maroc a fait peau neuve avec les travaux de rénovation des vestiaires, des tribunes et d’agrandissement du parking extérieur porté de 2 600 à 4100 places.
« Comme vous le savez c’est un complexe sportif qui a un grand stade principal mais aussi des terrains de jeu annexes. Dans la première phase des travaux il y a avait l’augmentation de la capacité de stationnement. On est passé aujourd’hui à 4100 places de stationnement. Il y a eu l’engazonnement des pelouses : stade principal et stades d’entraînement, le changement d’une partie du mobilier gradin, l’aménagement intérieur et principalement des zones d’hospitalité, zone médias et zone des sportifs et la mise à niveau de tous les espaces techniques pour abriter les grands évènements dans les meilleurs conditions possibles et permettre une meilleure exploitation du stade lors des grands évènements. »
Hicham Hallouli, Directeur régional Sonarges – Maroc
Les travaux de la première phase ont aussi porté sur le renforcement de la clôture extérieure et l’installation de nouveaux points pour la billetterie, ainsi que la mise à niveau des équipements techniques du stade pour une meilleure exploitation lors des grands événements. Notamment à court terme, la Coupe d’Afrique des nations sénior masculine prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026
« Pour la phase 2 les travaux concernent l’augmentation de la capacité d’accueil du stade On va passer de 41 000 places à 46 000. Les travaux de construction de la première phase ont coûté 450 millions de Dirham. Et pour la deuxième phase, environ 2 milliards de dirhams. »
Adil Baali, Chef de projet ANPE – Maroc
La seconde phase de rénovation du stade d’Agadir est destinée à la Coupe du Monde 2030, pour laquelle le Maroc est coorganisateur avec l’Espagne et le Portugal, Elle sera lancée après la CAN 2025. Pendant cette compétition, le Stade d’Agadir abritera les matchs du groupe B. Une poule qui promet des rencontres intenses, rassemblant l’Égypte, l’Afrique du Sud, l’Angola, et le Zimbabwe.