En marge de la tenue dans la ville de Rabat, Capitale du Maroc, de la conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a reçu lundi 05 février 2024 ses homologues du Cap-Vert, du Gabon et la Vice-secrétaire générale de l’ONU. Au cours de leur tête à tête, les diplomates se sont entretenus sur les relations qui lient leurs différents États et la situation qui prévaut au sein de la CEDEAO.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita a eu, lundi 5 février 2024, des entretiens bilatéraux avec ses homologues des affaires étrangères du Cap-Vert, du Gabon et de la Vice-Secrétaire générale de l’ONU. Au menu de ces entretiens, les défis politiques et de développement, mais aussi des questions de la coopération bilatérale et multilatérale.
Nous avons parlé aussi de la situation dans notre sous-région qui est la CEDEAO, les préoccupations qui existent et dont la communauté internationale doit se saisir et nous avons finalement réaffirme notre volonté de contribuer à cette réunion qui a lieu ici à Rabat sur les pays à revenu moyens de façon à ce que ces pays puissent trouver des moyens nécessaire pour le financement de leurs développement.
RUI ALBERTO DE FIGUEIREDO SOARES, Ministre des Affaires étrangères Cap-Vert
J’ai évoqué avec le ministre Bourita la situation politique au Gabon, notamment les avancées de la transition, on a examiné ensemble le calendrier et le chronogramme de la transition et je puis vous dire d’abord que cette évolution se passe très bien, la transition se déroule au mieux et j’ai tenu à remercier le ministre pour le soutien et l’accompagnement que nous offre le Royaume du Maroc tant sur le plan bilatéral que sur le plan multilatéral.
RÉGIS ONANGA NDIAYE, Ministre des Affaires étrangères Gabon
Il s’agit d’une réunion, d’un dialogue, d’un débat et d’une conférence sur les pays à revenu intermédiaire et il n’y a pas de meilleur endroit que le Maroc pour représenter les efforts visant à relever les défis et à reconnaître que les pays à revenu intermédiaire contribueront à la réalisation des objectifs de développement durable d’ici à 2030. Ce cadre renforcera également nos efforts pour mettre en œuvre l’agenda 2063. J’espère que nous verrons demain, dans le cadre des efforts déployés à New York, deux pays qui relèveront les défis dans les domaines spécifiques de la technologie, de l’architecture financière, des systèmes alimentaires et de l’énergie. De nombreux investissements sont prévus dans les pays à revenu intermédiaire. Nous le constatons à grande échelle et nous le constatons avec notre jeune population et, bien sûr, avec les femmes.
AMINA MOHAMMED , Vice-secrétaire générale de l’ONU
Organisée à l’initiative du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, conjointement avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement, ces rencontres donc le thème central est: « Solutions aux défis du développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation » interviennent dans le cadre de la conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire, organisée les 5 et 6 février 2024.
