A Maurice, La Fédération des syndicats de la fonction publique et autres syndicats (FCSOU) a tenu une conférence de presse le jeudi 4 décembre 2025, suite aux déclarations du Premier ministre. Ces déclarations du Dr Navin Ramgoolam faisaient suite à une *Question d’avis privé (PNQ) concernant le Pay Research Bureau (PRB). Le Premier ministre avait justifié l’absence de calendrier précis pour l’application des recommandations du PRB par le fait que le rapport de l’instance serait toujours en cours de finalisation. Le président de la FCSOU, Narendranath Gopee, a révélé que la mise en œuvre des recommandations du PRB représenterait un coût d’environ Rs 8,5 milliards de roupies soit environ 185 millions de dollars pour le gouvernement. Cette prise de position de la FCSOU intervient pour presser le gouvernement à accélérer l’application des recommandations salariales.
En République de Maurice, la Fédération des syndicats de la fonction publique et autres syndicats (FCSOU) a vivement réagi ce jeudi 4 décembre 2025 aux déclarations du Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam. Lors de la séance parlementaire du 2 décembre, le PM avait justifié l’absence de calendrier pour l’application du rapport du Bureau de recherche sur la rémunération (PRB) en expliquant que celui-ci n’était pas encore finalisé. Le président de la FCSOU, Narendranath Gopee, a cependant estimé que la mise en œuvre des recommandations du PRB représenterait un coût d’environ 8,5 milliards de roupies (soit environ 186 millions de dollars USD) pour l’État. Par cette prise de position, la FCSOU entend clairement faire pression sur le gouvernement afin qu’il accélère l’application de ces recommandations salariales.
« Le PRB examine les conditions de service des fonctionnaires et ne se limite pas à des considérations financières, contrairement à ce que le Premier ministre a laissé entendre mardi au Parlement. Le rapport permet une révision salariale et des ajustements des avantages financiers ou allocations. Mais réduire les fonctionnaires à des personnes uniquement intéressées par l’argent est un raccourci dangereux, hérité d’une image négative laissée par l’ancien régime »,
Narendranath Gopee, Président de la Fédération des syndicats de la fonction publique – Maurice
Le négociateur syndical s’est également montré critique face aux interventions politiques du gouvernement mauricien sur ce dossier. Il a notamment mis en garde contre ce risque, rappelant que l’ancien gouvernement, dirigé par Pravind Jugnauth, avait déjà instrumentalisé le PRB à des fins politiques dans le passé.
“Ce rapport ne doit pas être débattu au Parlement. Il concerne les fédérations, les travailleurs, les employeurs et, par extension, le gouvernement. Ce n’est ni un outil partisan ni un enjeu de communication politique. La dette ne peut entrer dans la discussion du PRB. Dans l’intérêt du public comme du gouvernement, il serait préférable que Navin Ramgoolam confie le portefeuille des Finances à quelqu’un d’autre.”
Narendranath Gopee, Président de la Fédération des syndicats de la fonction publique – Maurice
Pour la Fédération des syndicats de la fonction publique et autres syndicats (FCSOU) , le message est clair : le PRB n’est pas une option, mais une obligation envers les travailleurs et un pilier de la stabilité du pays. Les syndicats exigent désormais transparence, rigueur et respect des engagements.



