C’est une nouvelle étape pour la Mauritanie dans sa transition énergétique. Le 12 septembre 2025 à Nouakchott, le gouvernement a signé deux contrats de partenariat public-privé pour la construction d’une centrale hybride solaire-éolienne. D’un coût estimé à 300 millions de dollars, ce projet vise à diversifier les sources d’électricité du pays et à renforcer sa sécurité énergétique.
La Mauritanie a franchi une étape majeure dans sa transition énergétique en signant, le 12 septembre à Nouakchott, deux contrats de partenariat public-privé (PPP) pour la construction et l’exploitation d’une centrale hybride solaire-éolienne. Ce projet, d’un coût estimé à 300 millions de dollars, marque un tournant dans la stratégie énergétique du pays, visant à diversifier ses sources d’énergie et à renforcer sa sécurité énergétique.
En Mauritanie, l’enjeu énergétique est considérable dans un pays d’un peu plus d’un million de kilomètres carrés, un pays qui a besoin de se développer et donc l’énergie est un facteur essentiel pour entamer cette marche.
Hichem Ben YAICHE, Journaliste
La centrale hybride affichera une capacité totale de 220 MW, dont 160 MW issus de l’énergie solaire et 60 MW de l’éolien. Elle sera dotée d’un système de stockage par batteries d’une capacité de 370 MWh, garantissant une fourniture continue d’électricité, même en l’absence de soleil ou de vent. Ce projet s’inscrit également dans une dynamique régionale visant à positionner la Mauritanie comme un hub énergétique stratégique en Afrique de l’Ouest.
Donc en réalité c’est une un facteur d’implication des acteurs économiques pour assurer la transition énergétique et surtout permettre au pays d’avoir une sécurité nécessaire dans ce domaine quand on connaît les délestages, la difficulté d’avoir de l’énergie dans ce pays, je pense que la Mauritanie est en train de se sortir.
Hichem Ben YAICHE, Journaliste
À l’heure actuelle, la capacité de production d’électricité du pays se situe entre 180 et 240 MW. L’ajout de cette nouvelle infrastructure permettra non seulement de renforcer cette capacité, mais aussi de réduire significativement la dépendance aux importations d’énergie. La mise en service de la centrale est prévue pour septembre 2026.



