La Mauritanie a bénéficié d’un portefeuille actif de la Banque africaine de développement d’environ 422 millions USD de projets en cours d’exécution selon les responsables de l’institution de développement. Cette ligne de crédit a essentiellement servi au financement du secteur des infrastructures en Mauritanie.
Les engagements nets de la Banque africaine de développement en Mauritanie secteur dans le secteur des infrastructures s’estiment à 422 millions USD. Ce portefeuille est principalement orienté vers l’énergie. En janvier 2024, la BAD a alloué un montant de plus de 289 millions USD au développement de la production et du transport de l’énergie solaire et à la transition énergétique.
“ Le portefeuille actif de la Banque africaine de développement en Mauritanie est d’à peu près aujourd’hui est de 422 millions USD de projets en cours d’exécution et essentiellement dans le secteur des infrastructures. Le principal secteur c’est l’énergie. On est également dans le secteur agricole avec des interventions en appui aux chaînes de valeurs agricoles. On prévoit également d’intervenir sous peu dans le l’élevage et nous essayons également d’appuyer le secteur des pêches.”
Amine MOUAFFAK, Chargé de Programme Pays Résident de la BAD – Mauritanie
A travers le Fonds africain de développement, le guichet concessionnel de la BAD alloue des financements souverains à la Mauritanie. Ainsi, plus de 70 % des financements de la banque de développement sont issus de ce guichet concessionnel.
“ Donc à travers ce guichet là on peut apporter des prêts, mais également des garanties et des lignes de crédit qui sont à destination des banques, les banques en réalité, servent d’intermédiaire pour nous pour pouvoir atteindre les PME que nous ne pouvons pas financer de manière direct.”
Amine MOUAFFAK, Chargé de Programme Pays Résident de la BAD
Il convient de noter que la BAD intervient également en Mauritanie dans d’autres secteurs stratégiques de développement, dont l’agriculture, la gouvernance, l’eau et l’assainissement, le secteur minier, le secteur privé, les transports et le social.
