Le gouvernement mauritanien a récemment approuvé un ensemble de réformes législatives destinées à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gestion publique. Ce projet de loi a pour objectif, d’une part, de combler les lacunes et insuffisances juridiques observées lors de l’application de la loi de 2016.
Dans un contexte où la lutte contre la corruption demeure une priorité, le gouvernement mauritanien a récemment approuvé une série de réformes législatives destinées à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gestion publique. Ces réformes comprennent des ajustements majeurs à la loi anticorruption de 2016. Leur objectif est de combler les lacunes juridiques identifiées lors de l’application de cette loi, tout en répondant aux exigences des conventions internationales, notamment la Convention des Nations Unies contre la corruption.
“ En accord avec la détermination des autorités à lutter contre la corruption et à renforcer la bonne gouvernance, ainsi que la transparence, ce projet de loi vise à combler les lacunes juridique, mise en évidence par l’expérience de la maison, œuvre de la loi numéro 2016-014 relative à la lutte contre la corruption.”
Mohamed Mahmoud Boya, Ministre de la Justice – Mauritanie
Le projet de loi sur la lutte contre la corruption en Mauritanie propose de renforcer les sanctions pour les infractions liées aux marchés publics. Il vise à combler les lacunes, notamment en matière de détournements de fonds et de pratiques frauduleuses, en introduisant des règles plus strictes et en clarifiant certaines dispositions ambiguës.
“ Pour lutter contre la corruption, il est essentiel de concevoir et de mettre en œuvre des politiques stratégiques nationales. Il convient également de procéder à l’évaluation et à la cartographie des risques de corruption par secteur, car certaines professions et certains postes sont plus exposés à ce fléau.”
Sid’ Ahmed Ould Bouh, Ministre de l’Économie et des Finances – Mauritanie
Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, réélu pour un second mandat de cinq ans en août 2024, a réaffirmé son engagement à lutter fermement contre la mauvaise gestion et la corruption. Cependant, selon le rapport 2023 de l’Indice de perception de la corruption, la Mauritanie reste mal classée, occupant la 131ème place sur 180 pays.