Le gouvernement mozambicain a récemment annoncé un besoin urgent de financement à hauteur de 2 milliards d’euros pour la période allant jusqu’en 2029, afin de moderniser son réseau routier et ses infrastructures de ponts. Cette somme vise à répondre aux défis de mobilité et d’accessibilité qui freinent le développement économique et social du pays.
Face à des défis économiques persistants et une conjoncture internationale instable, le Mozambique prévoit d’investir 2 milliards d’euros d’ici 2029 dans la modernisation de son réseau routier et de ses ponts. Cet investissement est crucial pour construire, entretenir et réhabiliter les routes du pays. Malgré des ressources limitées, le gouvernement met l’accent sur ce développement d’infrastructures, le considérant comme un moyen essentiel de favoriser l’inclusion sociale et un aménagement du territoire équilibré.
“ Moins de 20 % de ces routes sont asphaltées. Donc dans une situation qui freine l’économie du fait de la non disponibilité des routes opérationnelles. Le Mozambique est dans un défi opérationnel.”
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique – Cameroun
Adopté par le Parlement, ce plan d’investissement quinquennal (2025-2029) vise à améliorer l’accès aux services, désenclaver les zones rurales et stimuler l’économie. Le gouvernement mise sur des projets d’infrastructures clés pour connecter durablement les villes et les campagnes, facilitant ainsi la circulation des personnes et des biens.
“ Le Mozambique est un relais de transaction routière. Le Mozambique est un pays de facilitation des échanges donc sans réseau routier efficient, il n’y aura pas de possibilité de développement fondamental.”
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique – Cameroun
Très exposé aux aléas climatiques comme les pluies torrentielles et les cyclones, le réseau routier mozambicain, déjà peu dense, fait face à de graves défis de résilience. Pour y répondre, des investissements conséquents sont devenus indispensables. Confronté à des contraintes budgétaires, le gouvernement mise sur une gestion rigoureuse et sur le renforcement des partenariats public-privé et internationaux afin de mobiliser les financements nécessaires.



