Le stock de crédit accordé à l’économie mozambicaine a atteint en septembre 2025 un niveau historique de 4,6 milliards de dollars, enregistrant une progression annuelle de 1 %, selon les données publiées par la BdM (Banque du Mozambique). Cette évolution traduit un effort continu de soutien à l’économie et à la consommation intérieure.
4,6 milliards de dollars : c’est le montant du stock de crédit accordé à l’économie mozambicaine en septembre 2025, enregistrant une progression annuelle de 1 %, selon les données publiées par la BdM (Banque du Mozambique). Cette hausse reflète principalement la dynamique du crédit aux particuliers, qui s’élève désormais à 1,6 milliard USD, illustrant la forte demande de financement des ménages.
Le crédit aux ménages est un signe positif, puisque l’économie du Mozambique est confrontée à un taux de pauvreté élevé et un accès limité aux crédits pour les ménages. Ces crédits aux ménages, c’est pour subvenir aux besoins élémentaires des citoyens mozambicains, pour se nourrir et pour l’éducation des enfants.
Hamidine Moctar KANE, Docteur en Économie et en Intelligence économique
Cet afflux de crédit est également perceptible dans les secteurs de la manufacture et du commerce, avec 340 millions USD et 390 millions USD respectivement. Cependant, le secteur des transports et communications connaît un léger repli, s’établissant à 437 millions USD.
Actuellement, le Mozambique est attractif pour les investisseurs étrangers du fait des découvertes, d’importantes découvertes de gisements gaziers. Si ces ressources sont bien gérées, le Mozambique devrait s’en sortir en jugulant l’inflation et en développant ses infrastructures qui sont défaillantes.
Hamidine Moctar KANE, Docteur en Économie et en Intelligence économique
Toutefois, les perspectives économiques du Mozambique exigent une vigilance constante concernant les finances publiques et la politique monétaire. La Banque du Mozambique souligne que l’aggravation de la dette publique intérieure, atteignant 16,73 milliards USD à fin juin 2025, nuit au fonctionnement normal du marché financier et impose des mesures correctives pour stabiliser l’économie.
