Au Mozambique, le candidat malheureux à la présidentielle du 9 octobre 2024, Venâncio Mondlane, a demandé le vendredi 17 janvier 2025 l’instauration par les autorités nationales de 25 mesures dans un délai de trois mois. Si aucune modification n’intervient, le leader du parti Podemos prévoit d’intensifier les manifestations et les actions de protestation publique de ses membres.
Venâncio Mondlane, l’ancien candidat à la présidentielle du 9 octobre 2024 au Mozambique, a demandé vendredi 17 janvier 2025, l’adoption de 25 mesures par les autorités du pays au cours des trois mois à venir. Si la situation demeure inchangée, le leader du parti Podemos prévoit d’intensifier les manifestations et les protestations publiques avec ses partisans.
Si ces mesures ne sont pas mises en œuvre, si ces mesures ne sont pas respectées à tout moment avant la fin des cent jours, nous reprendrons les manifestations de rue et de manière beaucoup plus intense .
Venâncio Mondlane, Ancien candidat à la présidentielle
Dans le cadre des initiatives pour les 100 premiers jours du nouveau gouvernement dirigé par le president Daniel Chapo, Venâncio Mondlane a appelé à mettre un terme à ce qu’il qualifie de « violence contre la population » et à un « génocide silencieux ». Il a également exigé la libération « inconditionnelle » de plus de 4 000 personnes arrêtées lors des manifestations post-électorales.
J’exige la libération inconditionnelle de plus de 4 000 personnes arrêtées lors des manifestations post-électorales dans le pays, ainsi que des soins médicaux et des médicaments pour les blessés lors de ces manifestations et le paiement d’une indemnisation d’au moins 200 000 meticais (3 000 euros) aux familles des personnes tuées lors des manifestations.
Venâncio Mondlane, Ancien candidat à la présidentielle
Depuis octobre 2024, l’élection du chef de l’Etat Daniel Chapo dans ce pays d’Afrique australe suscite des contestations dans les rues. Les partisans du Podemos qui n’ont recueilli que 24% des suffrages selon les données officielles, revendiquent la victoire et réclament le “ rétablissement de la vérité électorale”.
