Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp

Niger : la CEDEAO reconnaît la complexité d’une intervention militaire à Niamey

Réuni en session extraordinaire le 2 août 2023, à Abuja, au Nigéria, le Comité des chefs d’état-major de la défense (CCDS) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est dit résolu pour la restauration de la démocratie au Niger. L’instabilité politique au Niger est une source de préoccupation dans la sous-région, dont le bloc communautaire envisage une intervention militaire si le CNSP ne restaure pas le pouvoir du président déchu Mohammed Bazoum. Un possible recours à la force qui serait une agression, une violation de la souveraineté du pays, selon la classe politique nigérienne.

L’éventualité d’une intervention militaire de la CEDEAO au Niger se précise alors que le délai pour la restauration du pouvoir du président Mohammed Bazoum approche. Le 2 août 2023 à Abuja, capitale nigériane, le Comité des chefs d’état-major de la défense (CCDS) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu une réunion extraordinaire. Reconnaissant la complexité d’une opération armée contre le CNSP, le CCDS a indiqué que tous les moyens seront déployés pour un retour à la démocratie au Niger.

“Nous ne pouvons pas nous permettre d’être paralysés par ces défis. Au lieu de cela, nous devons les affronter de front, en nous appuyant sur nos expériences partagées, notre sagesse et la force de notre détermination collective.”

Christopher MUSA, Chef d’état-major de la DéfenseNigéria

Pour la classe politique nigérienne, opposée aux sanctions du bloc communautaire ouest-africain, un recours à la force serait une agression, une violation de la souveraineté du pays. Le général Abdourahamane Tiani a dans un discours à la télévision nationale, déclaré que le Niger ne cédera à aucune menace.

“Je m’oppose à toute velléité d’intervention militaire extérieure. Je m’oppose également à toute sanction dont les effets néfastes sur des populations déjà meurtries ne feront qu’aggraver la situation déjà catastrophique”

Elhadj Mahamane Ousmane , Ancien président de la République Niger

Le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, qui ont affiché leurs soutien au CNSP du Niger, et aussi la Guinée-Bissau, n’ont pas pris part à cette réunion du Comité des chefs d’état-major de la défense de la CEDEAO. Sur le plan diplomatique, l’organisation régionale a également entrepris des consultations avec la junte nigérienne pour éviter une intervention militaire et parvenir à solution négociée entre les parties prenantes.

Agenda

Bouton retour en haut de la page
logo Africa24tv

CONTACTEZ NOUS

xxxxxxx@yyy.com