Le Niger mise sur son enseignement professionnel pour diminuer le chômage. Selon un rapport des autorités, l’enseignement technique et professionnel est en manque de ressources humaines, financières, infrastructurelles et matérielles. Un handicap que le pays compte renverser à travers des consultations avec les différents acteurs du secteur.
Au Niger, l’enseignement technique et professionnel est en manque criard de ressources humaines, financières, infrastructurelles et matérielles. Hormis l’insuffisance d’infrastructures technique en la matière, il se pose également comme autre difficulté, la formation en qualité et en quantité des enseignants ou formateurs. Un véritable handicap pour le développement de ce secteur sur lequel le pays mise pour réduire le chômage des jeunes.
Actuellement, le Niger dispose de plus de 350 établissements et centres de type formel, dont 275 centres de formation aux métiers, 78 collèges d’enseignement technique, 10 lycées techniques socio-professionnels et 13 centres de formation professionnelle et technique. Mais les résultats qui y en sorte restent mitigés du fait de la gouvernance lacunaire du secteur. C’est ainsi que des rencontres entre le chef de l’Etat, les partenaires et acteurs de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle se sont multipliés. Objectif, faire l’état des lieux du secteur et envisager des perspectives en vue d’apporter des améliorations.
Aussi, afin d’assurer une formation professionnelle optimale, les observateurs recommandent de fédérer les initiatives de tous les acteurs : Etat, secteur privé et partenaires techniques et financiers afin de mieux mobiliser des ressources financières et de les utiliser rationnellement.