Alors que l’agriculture contribue à hauteur de 22,7 % au PIB et emploie environ 38 % de la population active, le gouvernement nigerians va intégrer un mécanisme d’assurance agricole dans le cadre du National Agricultural Growth Scheme Agro-Pocket (NAGS-AP) pour contrer toutes menace liés au secteur agricole. Ce programme est estimé à valoir un coût total de 134 millions de dollars américains.
Pour contrer toutes menaces qui pourrait affecter le secteur agricole du pays, le gouvernement nigérians a décidé d’intégrer un mécanisme d’assurance agricole dans le cadre du National Agricultural Growth Scheme Agro-Pocket (NAGS-AP) qui vise à renforcer la productivité agricole en favorisant un meilleur accès des petits exploitants agricoles aux intrants. Ce programme estimé à valoir un coût total de 134 millions de dollars sera notamment financé par la Banque africaine de développement (BAD).
“Comme nous lançons ce processus visant à introduire une assurance dans le coeur de nos investissements, nous pensons que les agriculteurs commencerons à être sensibilisés sur sa porté”
Aliyu Abdullahi, Ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire – Nigéria
Au Nigéria, la sécheresse, la désertification, la déforestation et le changement climatique dans le nord du Nigeria ont forcé des éleveurs à se déplacer vers le sud du pays à la recherche de pâturages. Les producteurs de gingembre de l’État de Kaduna ont déclaré avoir enregistré des pertes financières évaluées à 8,7 millions de dollars en 2023 en raison de l’apparition d’une maladie fongique qui a réduit les récoltes de 90 %.
“Pour que la production agricole ainsi que ces chaînes de valeurs soient durable, nous devons y introduire un facteur fondamental qui est non négligeable. L’assurance est très importante”
Folashade joseph , Directrice générale de la Nigerian Agricultural Insurance Corporation (NAIC) – Nigéria
Rappelons qu’au Nigéria, l’agriculture contribue à hauteur de 22,7% au PIB et emploie environ 38% de la population active. Entre la sécheresse et les inondations, les risques associés au secteur agricole constituent une préoccupation pour le gouvernement. Ainsi, selon le ministère de l’Agriculture, cette prévision va concerner 51% des zones agricoles du pays. Pour rappel, le programme NAGS-AP cible environ 5 millions d’agriculteurs opérant principalement dans les filières blé, maïs, riz et soja.