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Nigeria : l’importation massive des aliments pourrait détruire l’agriculture, selon Akinwumi Adesina

Le 12 juillet 2024, le président de la banque africaine de développement a exprimé ses inquiétudes au sujet de l’annonce du ministre nigérian de l’Agriculture, Abubakar Kyari le 10 juillet de suspendre les droits, tarifs et taxes sur l’importation de maïs, de riz brun décortiqué, de blé et de niébé aux frontières terrestres et maritimes du pays, pour une durée de 150 jours. Selon le président de la BAD, cette ouverture douanière pourrait  compromettre tous les efforts et les investissements privés réalisés dans le secteur agricole du Nigéria. Le président de la BAD considère que le Nigéria devrait produire davantage de denrées alimentaires pour stabiliser les prix, tout en créant des emplois et en réduisant les dépenses en devises.

A la suite de l’annonce du ministre nigérian de l’Agriculture, Abubakar Kyari le 10 juillet de  suspendre les droits, tarifs et taxes sur l’importation de maïs, de riz brun décortiqué, de blé et de niébé aux frontières terrestres et maritimes du pays, pour une durée de 150 jours, le président de la banque africaine de développement Akinwumi Adesina considère que cela  pourrait détruire l’agriculture du pays. Le président de la Bad souligne notamment que cette politique pourrait compromettre tous les efforts et les investissements privés réalisés dans le secteur agricole du Nigéria.

« Le Nigéria ne peut pas compter sur l’importation de denrées alimentaires pour stabiliser les prix. Le Nigéria devrait produire davantage de denrées alimentaires pour stabiliser les prix, tout en créant des emplois et en réduisant les dépenses en devises, ce qui contribuera à stabiliser davantage le Naira. Le Nigéria ne peut pas importer pour sortir de l’insécurité alimentaire. Le Nigéria ne doit pas devenir une nation dépendante des importations alimentaires »

Akinwumi Adesina , Président de la Banque africaine de développementNigeria

Notant que l’Afrique dispose de 65 % des terres arables non cultivées dans le monde pouvant permettre de nourrir 9,5 milliards de personnes d’ici 2050 et représente près d’un tiers des plus de 780 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde, le président de la Banque africaine de développement a déclaré que l’agriculture est essentielle à la diversification des économies et à la transformation des zones rurales, où vit plus de 70 % de la population africaine. Il as ainsi indiqué qu’à moins de transformer l’agriculture, l’Afrique ne pourra pas éradiquer la pauvreté »

“ Les investisseurs dans le secteur alimentaire vont certainement connaître une période de friction, mais ses investisseurs étaient les grands responsable de l’inflation des six dernier mois et ces investisseur du fait de cette mesure momentané auront le temps pour nettoyer leurs usines mais au moins quand ils vont repartir ce sera sur des bases plus raisonnable et l’état aura un control à court et à moyen terme sur la flambée des prix des produits alimentaires”

Honore Mondomobe, Expert en Intelligence économiqueCameroun

Soulignons qu’au Nigéria, l’inflation alimentaire est estimée à 40,66%, selon les données du Bureau national des statistiques. Avec cet allègement temporaire de tarifs et taxes sur l’importation, le gouvernement nigérian prévoit d’importer 500 000 tonnes de maïs et de blé pour approvisionner les petits transformateurs à travers le pays.

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