Un parc éolien de 100 mégawatt pour l’alimentation des véhicules électriques s’annonce au Nigeria en commençant par l’état de Cross River. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par le président Bola Tinubu de développer et de fournir des solutions énergétiques innovantes qui répondent aux défis pressants du changement climatique au Nigeria.
Au Nigeria, la consommation de diesel comme carburant pour les véhicules a atteint plus de 66,9 millions de litres au cours des dernières années et ne semble pas vouloir diminuer, selon l’OMS. Pour inverser la tendance, le gouvernement nigérian a signé un Mémorandum d’entente avec la société Ocel. Cet accord ouvre la voie à une transition du système de transport vers des carburants plus propres et moins coûteux, tout en permettant l’utilisation des ressources naturelles, tels que le vent, pour assurer l’électrification a la population.
Environ 60 % des gaz à effet de serre émis dans l’environnement proviennent de nos véhicules. Avec les véhicules électriques désormais en place, toutes les émissions de carbone seront éliminées de l’environnement.
Abubakar Momoh, Ministre du Delta – Nigeria
Les autorités Nigérianes ont évoqué pendant la COP 28 la phase de validation du concept (PoC) de 90 jours des bus électriques de transport en commun déployés dans l’État de Lagos. Ce concept a notamment permis de parcourir plus de 43 800 kilomètres, plus de 73 000 passagers, et d’économiser 21 000 litres de diesel et de réduire les émissions de CO2 de 57,8 tonnes.
L’État de Cross River a pris la liberté de présenter ses références vertes, en particulier en ce qui concerne son centre de production écologique et sa zone de libre-échange.
Oden Ewa, Commissaire chargé des tâches spéciales, État de Cross River – Nigeria
Selon les autorités nigérianes, les infrastructures disponibles au Nigeria sont insuffisantes et nécessitent des efforts concertés par le biais de mesures incitatives, d’un cadre réglementaire, d’un financement, d’une formation et d’un renforcement des capacités, afin d’être modernisée et mieux gérer la construction de la centrale éolienne de 100 MW pour la production d’électricité.
