L`Afrique, sous l’impulsion de l`Union africaine, veut consacrer des connaissances spatiales au développement de ses infrastructures. Les ambitions de conquête spatiale de l’Afrique se confirment, depuis l’ouverture et l’opérationnalisation de l’Agence spatiale africaine, le 25 janvier 2023. Cette agence de l’Union africaine a la mission de promouvoir et de développer le développement et l ‘utilisation des sciences et techniques spatiales en Afrique. Les enjeux en matière de développement des sciences et techniques spatiales en Afrique sont nombreux.
Les ambitions de conquête spatiale de l’Afrique se confirment, depuis l’ouverture et l’opérationnalisation de l’Agence spatiale africaine, le 25 janvier 2023. Cette agence de l’Union africaine a la mission de promouvoir et coordonner le développement et l’utilisation des sciences et techniques spatiales en Afrique. La loi sur l’Agence spatiale africaine stipule que l’un des objectifs est de renforcer « les missions spatiales sur le continent pour assurer un accès optimal aux données, informations, services et produits dérivés de l’espace ».
Nous avons des programmes liés à l’utilisation pacifique des sciences spatiales. Nous avons un programme qui est déployé dans plus de quarante pays du continent et qui implique plus de 150 institutions.
Mohammed Belhocine, Commissaire de l’Union Africaine, pour l’éducation, la science, les technologies et l’innovation
Les ambitions spatiales africaines se conforment aux principes de l’Agenda 2063 visant à faire de l’Afrique une “puissance mondiale de l’avenir”. Pour les dirigeants africains, les applications spatiales sont essentielles pour accélérer le développement et la prospérité de leurs pays respectifs.
L’Afrique du Sud dispose d’une station radio pour l’observation de satellites et d’objets ainsi que le Nigeria, l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya, le Ghana et l’Algérie. Beaucoup de pays sont sur le terrain ces jours-ci.
Makram IBRAHIM, Professeur d’astronomie– Egypte
Les enjeux du développement des sciences et techniques spatiales en Afrique sont nombreux. Confrontée à plusieurs défis sociaux, économiques et environnementaux, l’Afrique, sous l’impulsion de l’Union africaine veut consacrer des connaissances spatiales au développement des infrastructures capables d’améliorer les services de santé, l’approvisionnement en eau, l’alerte face aux catastrophes naturelles, la gestion des ressources marines mais aussi, de booster la productivité agricole.
Nous ne savons pas que plus de 70% des moyens de subsistance de l’Afrique dépendent de l’agriculture. Son plein potentiel peut être débloqué en utilisant la technologie spatiale, en particulier dans le domaine agricole. Les agriculteurs peuvent en effet utiliser les informations issues des prévisions météorologiques pour comprendre les saisons, les conditions du sol, ainsi que l’évolution du régime climatique. Les données spatiales sont bien plus importantes pour l’Afrique qu’il n’y paraît à première vue.
Hendrina Chalwe Doroba, Cheffe de division – Éducation et développement des compétences · Banque africaine de développement
La première tentative d’un Africain d’atterrir sur la lune a été faite en 1964 par l’enseignant zambien Edward Mukuka Nkoloso. Sur le continent, cinq pays, l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigéria, le Ghana et l’Algérie, disposent d’un programme spatial national. A l’échelle de l’Afrique, 55 pays membres de l’Union africaine ont signé l’accord de lancement de l’Agence spatiale africaine.
