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Ouganda : les locaux du parti politique de Bobi Wine bouclés par la police

Robert Kyagulanyi, dit Bobi Wine, principal opposant en Ouganda, a annoncé le soutien de son parti, la NUP, aux manifestations prévues le 23 juillet 2024 devant le Parlement. En réponse, la police a encerclé les locaux de la NUP pour éviter une récupération politique de cette manifestation interdite par les autorités. Initié sur les réseaux sociaux sous le hashtag #StopCorruption, le mouvement se déroule en dehors de tout cadre politique. Malgré l’interdiction et les avertissements du chef de l’État le 20 juillet 2024, les organisateurs maintiennent leur initiative. La corruption coûte à l’Ouganda plus de 2,7 milliards de dollars par an, soit 23 % du budget national.

Le principal opposant au pouvoir en Ouganda, Robert Kyagulanyi dit Bobi Wine a révélé le soutien de son parti, la Plateforme de l’unité nationale (NUP), à des manifestations prévues le 23 juillet 2024 devant le Parlement. Bien que la formation politique ne soit pas initiatrice de la marche, le 22 juillet 2024, Bobi Wine a déclaré qu’il accompagnerait les jeunes dans ces protestations contre l’injustice, la corruption et la mauvaise gouvernance.

“Je veux que vous, les jeunes, marchiez. Sachez que je vous soutiens. Je suis avec vous et vous ne devriez pas être choqués de me voir parmi vous car je vous soutiens pleinement. Je n’ai pas appelé à cette manifestation mais moi, avec le parti que je dirige, je la soutiens”.

Bobi WINE, Leader de l’oppositionOuganda

En réaction à la sortie de Bobi Wine, la police a encerclé les locaux de la première force d’opposition du pays. Pour les forces de l’ordre, il s’agit de mesures conservatoires contre une récupération politique de la manifestation qui a été interdite par les autorités. Une marche décrite par le président Yoweri Museveni comme un “complot” contre les institutions.

“Il existe des conditions pour que les manifestations soient autorisées, car nous connaissons la loi. Chaque fois que nous estimons qu’elles sont réglementaires, nous collaborons avec les organisateurs. Chaque fois que nous estimons qu’elles ne portent pas atteinte à la sécurité générale du pays, nous sommes prêts à les faciliter”.

Rusoke KITUUMA, Porte-parole de la policeOuganda

Le mouvement, créé sur les plateformes de médias sociaux sous le hashtag #StopCorruption, se déroule en dehors de tout cadre politique. Malgré l’interdiction et des mises en garde fermes formulées par le chef de l’Etat dans une adresse à la nation le 20 juillet 2024, les organisateurs ont annoncé le maintien de l’initiative. L’Ouganda perd plus de  2,7 milliards de dollars par an, soit 23% du budget national à cause de la corruption, d’après des données gouvernementales.

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