Le paludisme. L’Afrique concentre 90% des cas mortels. Mais ces dernières années, l’incidence du paludisme connaît une diminution.
Un plan d’action pour lutter contre le paludisme. En Afrique du Sud, l’Université du Cap entend jouer un rôle essentiel alors que le paludisme affecte chaque année, près de 228 millions de personnes en Afrique, causant plus de 400 000 décès. Des chercheurs de l’Université du Cap s’attaquent à la question de la résistance aux médicaments antipaludiques.
“Ce document décrit les étapes à suivre pour l’approvisionnement en médicaments et la gestion des stocks afin de protéger les populations les plus vulnérables, telles que les femmes enceintes, les jeunes enfants et les populations mobiles. Nous sommes dans des zones sensibles et des zones de préoccupation. Auparavant, il n’existait pas de plateforme ni de fondation sur laquelle se baser pour présenter les connaissances disponibles. Voici les preuves dont nous disposons. Alors travaillons ensemble.”
Stephanie van Wyk, Chercheur à l’Université du Cap, Afrique du Sud
La maladie est responsable de 25% des hospitalisations sur le continent africain. Le paludisme est une maladie due à un parasite transmis à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques.
“Il existe deux formes de paludisme : le paludisme simple et le paludisme compliqué. Il peut donc commencer sans complications et, si la personne ne consulte pas, il peut se compliquer et endommager d’autres organes vitaux, comme les reins et les poumons. Il peut réduire les mécanismes qui protègent contre la maladie et peut également provoquer une anémie.”
Jonathan Gwasupika, Chargé de recherche à l’Université du Cap, Afrique du Sud
Les efforts de lutte contre le paludisme en Afrique ont permis de réduire le nombre de cas de 38% et le nombre de décès de 57% entre 2000 et 2020. La poursuite de la lutte est nécessaire afin de parvenir à atteindre les objectifs de l’Organisation mondiale de la santé de réduire les cas et les décès liés au paludisme de 90% d’ici 2030.
