Le Tchad vise une avancée dans sa stratégie de diversification des corridors de desserte maritime. À cet effet, le 12 juillet 2025 une délégation du Conseil des Chargeurs du Tchad (COC-TCHAD), conduite par son Directeur Général, Hamid Djoumino a été reçue en audience par Bart Van Eenoo, Directeur Général du port béninois. Au cœur des échanges entre les deux institutions : l’optimisation des flux logistiques, la réduction des coûts de transport, et la sécurisation des approvisionnements à travers le port béninois. Le Tchad, dont les échanges commerciaux dépendent fortement des corridors maritimes étrangers, cherche à ne plus se limiter aux axes traditionnels comme ceux du Cameroun ou du Soudan.
Dans le cadre de sa stratégie de diversification des corridors de desserte maritime, une délégation du Conseil des Chargeurs du Tchad (COC-TCHAD), conduite par son Directeur général, Hamid Djoumino a été reçue le 12 juillet 2025 par le Directeur général du port autonome de Cotonou. Les échanges entre les deux hommes ont porté sur plusieurs dossiers majeurs visant à consolider le partenariat logistique entre les deux pays notamment : assurer la révision de la Convention sur l’utilisation du port et le transit des marchandises, créer un cadre de concertation et faciliter le transit maritime via le port autonome de Cotonou.
« Nous avons parlé des ports maritimes et, pour la première fois dans l’histoire de ces ports, l’accès à certains d’entre eux nous sera facilité. Ces échanges ont été d’une importance majeure pour les hommes d’affaires tchadiens. Nous avons organisé toutes les facilités nécessaires pour le passage des marchandises vers la mer. »
Hamid Djoumino, Directeur général du Conseil des chargeurs – Tchad
Le Tchad, pays sans littoral, distant de plus de 1 000 km des principaux ports maritimes, Douala, Cotonou, Lomé et Port-Soudan, cet isolement physique complique selon des experts, l’acheminement des marchandises, la réduction des délais de livraison, la compétitivité des produits tchadiens à l’export. Le Tchad dépendant à plus de 80 % du corridor camerounais via le port de Douala, environ 300 000 à 400 000 tonnes de marchandises y sont acheminées par an vers Cotonou.
« Le but pour nous est de faciliter l’acheminement de nos marchandises, et de mettre en place des solutions concrètes pour assurer leur accès à nos marchands. C’est une explication claire, dont tout le monde pourra bénéficier. »
Hamid Djoumino, Directeur général du Conseil des chargeurs – Tchad
Pour les autorités tchadiennes, cette initiative marque une nouvelle avancée dans la volonté du ministère des transports, de l’aviation civile et de la météorologie de bâtir des partenariats solides au service d’un commerce international plus fluide et durable pour le Tchad. Par ailleurs, ce renforcement de la coopération entre le Tchad et le Port de Cotonou marque une étape décisive vers une logistique régionale plus intégrée, résiliente et compétitive.
