Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp

Présidence de la commission de l’UA : des voix pour renforcer le panafricanisme et l’intégration

Les candidats au poste de président de la Commission de l’Union africaine ont débattu le 13 décembre 2024 sur les enjeux du panafricanisme et de l’intégration continentale. Dans un contexte de crise et de divisions internes, des propositions pragmatiques axées sur la sécurité et l’économie, comme la mise en œuvre accélérée de la ZLECAf, ont été présentées pour renforcer la coopération entre les États africains. Mais le panafricanisme reste au cœur des aspirations du continent, un défi que les leaders africains s’engagent à relever.

Lors du débat de leadership entre les candidats en lice pour le poste de président de la Commission de l’Union africaine, organisé le 13 décembre 2024, les aspirants au poste ont confronté leurs visions sur le renforcement du panafricanisme et de l’intégration en Afrique. Dans un contexte où l’esprit du panafricanisme semble en déclin, une approche pragmatique, axée sur l’économie et la sécurité a été proposée. Le ministre des Affaires étrangères du Djibouti, Mahmoud Ali Youssouf appelle à accélérer la mise en œuvre de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf).

“L’intégration doit être, je dirais, quelque chose d’obligatoire. Quand on parle de l’intégration, il est important que la ZLECAF puissent être fonctionnels. Il est très important que le commerce intra africain soit développé à plus de 18 %. Il est très important que les Etats africains puissent utiliser leur richesse comme moyen de pression.”

MAHMOUD ALI YOUSSOUF, Ministre des Affaires étrangèresDjibouti

Le panafricanisme reste toutefois l’essence de chaque Africain. Les initiatives comme la création d’Université Panafricaine (PUA) en sont des preuves. L’ancien ministre des Affaires étrangères du Madagascar, Richard James, appelle à renforcer cette dynamique en valorisant l’héritage culturel commun et en soutenant les initiatives locales.

“Si l’Union africaine ne fait pas suffisamment d’efforts, ne consacre pas suffisamment de moyens financiers, de ressources humaines. Y compris ceux qui sont amenés à résoudre sur le terrain, dont les diplomates et les forces armées. Nous n’y arriverons pas. Donc moi, je pense que tout est en nous. Tout dépend de notre volonté à aller au delà des défis qui sont devant nous.” 

RICHARD JAMES RANDRIAMANDRANTO, Ancien ministre des Affaires étrangèresMadagascar

Face aux défis liés aux crises sécuritaires, divisions internes, mettant à mal les efforts d’unité et soulevant des interrogations sur la pertinence actuelle du panafricanisme, le candidat kenyan, Raila Odinga,  insiste sur la nécessité d’un leadership collectif. 

“Plus de 6,7 millions de personnes en Afrique peuvent combler ce fossé comme l’a fait la Chine. En se rassemblant, davantage de solidarités et de vertus. Nous devons nous rassembler en tant qu’Africain, créer le marché africain, on doit être en capacité d’attirer les investisseurs à venir sur le continent.”

RAILA ODINGA, Ancien Premier ministreKenya

A noter que ces élections à la tête de la Commission de l’Union africaine restent déterminantes pour le continent, dans le cadre de la vision stratégique et les priorités politiques de l’Union africaine pour les années à venir et dans un contexte où l’Afrique s’engage à naviguer dans un paysage mondial en constante évolution.

Agenda

Bouton retour en haut de la page
logo Africa24tv

CONTACTEZ NOUS

xxxxxxx@yyy.com