L’Organisation internationale du cacao (ICCO) a révisé à la hausse ses prévisions de déficit mondial en cacao pour 2023/24, selon l’institution la production mondiale chutera de 10,9 % soit 4,45 millions de tonnes. La production de cacao de la Côte d’Ivoire diminue de 19% pour atteindre 1 395 millions de tonnes et celle du Ghana de 11% pour se situer à 580 000 millions de tonnes. ICCO estime que le déclin de la production en Afrique de l’Ouest provient de facteurs structurels, notamment le vieillissement et les maladies des arbres, ainsi que des défis climatiques.
L’Organisation internationale du cacao (ICCO) a récemment révisé à la hausse ses prévisions de déficit mondial de cacao pour 2023/24, portant ce chiffre à 547 tonnes. L’ICCO prévoit que la production mondiale baissera de 10,9% pour atteindre 4,45 millions de tonnes (Mt) et que les broyages chuteraient de 4,8 % pour atteindre 4,78 millions de tonnes. La demande mondiale de cacao quant à elle, devrait diminuer de près de 5 % pour atteindre 4,779 millions de tonnes.
Aujourd’hui il faut quand même reconnaître que les pays africains commencent à transformer une partie du cacao sur leur territoire et désirent être en mesure de contrôler les forces du marché. Et ça voudrait dire que d’une manière d’une autre, les statistiques dont on parle ici qui consistent à regarder la disponibilité des produits sur le marché international, peuvent être tenté d’une tendance à l’Afrique à pouvoir contrôler une partie de sa production, c’est à fait légitime.”
AL Kitengue, Économiste – RD Congo
Selon le rapport de l’organisation internationale du Cacao, des baisses significatives de la production sont attendues dans les principaux pays producteurs, car ils devraient subir les effets néfastes des conditions météorologiques défavorables et des maladies. De plus, les vieux arbres de ces pays produisent avec des rendements inférieurs. La production ivoirienne de cacao reculerait de 19% pour atteindre 1,395 million de tonnes et celle du Ghana de 11% à 580 000 tonnes. Cette situation met en évidence les défis persistants auxquels est confronté le secteur du cacao dans la région.
“Les plantations vieillissent, elles sont censées être renouvelées et ça les Africains le savent pertinemment bien et mettre en place des dispositions. La réalité c’est que nous sommes dans une guerre géostratégique politique de cacao comme il ya une guerre géopolitique du coton, de l’uranium et d’autres matières premières. La cacao va être au centre de beaucoup de discussions dans les années à venir à cause du simple fait que l’Afrique commence à vouloir mettre la main sur la chaîne de valeurs. “
AL Kitengue, Économiste – RD Congo
Dans sa mise à jour trimestrielle, ICCO estime que les stocks de clôture tomberont à 1 395 Millions de tonnes, ce qui équivaut à 29,2 % des broyages annuels projetés, un niveau jamais vu au cours des 45 dernières années.
