Denis Kadima confirmé à la tête de la CENI, la Commission électorale nationale indépendante. Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi fait savoir ce 22 octobre. Une confirmation en dépit de la vive opposition des catholiques et protestants deux des huit confessions religieuses, ainsi que des partis d’opposition, et même de certains des membres de l’Union sacrée.
Une prise de parole sur les antennes de la radio-télévision congolaise, pour confirmer la très controversée nomination de Denis Kadima, à la tête de la Commission électorale nationale indépendante. Au total, Félix Tshisekedi a nommé 12 des 15 membres du bureau de la Céni, en charge d’organiser les élections de fin 2023.
Au lieu de Denis Kadima, c’est Corneille Nanga qui était jusqu’ici annoncé à la tête de la Ceni. Le chef de l’Etat a refusé de signer l’ordonnance de nomination, évoquant « Trop d’irrégularités » malgré la validation de l’Assemblée nationale. En plus de cette institution, Ensemble pour le changement, le parti de Moïse Katumbi, jusqu’ici l’un des principaux alliés de Félix Tshisekedi, n’est pas parvenu à faire changer d’avis au président.
Au vu de cette divergence, le parti Ensemble pour le changement compte réévaluer sa participation à l’Union sacrée, une alternative à la coalition du précédent pouvoir. Les instances du parti vont se réunir pour revoir sa participation à cette union, comme l’a annoncé son secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge.