Le site minier de Kamoa en République démocratique du Congo vient de s’inscrire dans le registre des sites de production de cuivre les plus importants, et qui pourra très vite gagner le titre de deuxième mine mondiale de métal rouge. Ce site, qui est entré en exploitation courant juillet 2020, est en train de monter en régime, et va faire bondir l’offre mondiale en cuivre de 20%.
La République démocratique du Congo n’a pas encore fini d’illustrer son nom de scandale géologique. Dernière trouvaille dans ce pays d’Afrique centrale au sous-sol aux immenses richesses, la mine de Kaoma Kakula, dans la province du Lualaba. Les gisements viennent d’entrer en production, et affichent une teneur en cuivre exceptionnelle de 6%. À terme, la mine pourrait permettre d’extraire plus de 800 000 tonnes de cuivre par an.
Cette nouvelle manne pour la République démocratique du Congo confortera un peu plus sa place de premier producteur de métal rouge du continent, devant la Zambie. Pour l’exploitation de cette mine, comme pour les autres gisements du pays, l’État va récupérer des royalties en fonction du volume exporté. Sa participation à hauteur de 20% dans le projet sera aussi une autre source de revenus, dépendant des bénéfices.
Avec le gisement de Kamoa Kakula, la RDC devrait fournir 2 à 3% de cuivre, et donc augmenter significativement l’offre mondiale. Une offre de métal rouge qui pourrait contribuer à faire baisser les prix et influer sur la rentabilité d’autres projets. Un enjeu demeure pour le pays, produire du cuivre “propre.”