L’ex conseiller spécial en matière de sécurité du Président Félix Tshisekedi a été entendu par la justice militaire avant d’être transféré à la prison centrale de Makala le mardi 05 avril 2022. Poursuivi pour des faits portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, François Beya est resté un peu plus de deux mois dans les locaux de l’Agence nationale de renseignement sans accès à ses avocats.
En République démocratique du Congo, l’ex conseiller du chef de l’État, François Beya a été entendu par les juges de l’auditorat militaire le mardi 5 avril 2022. Détenu dans les locaux des services de l’agence nationale de renseignement depuis début février, François Beya a finalement été transféré à la prison centrale de Makala ce mardi 05 avril.
Nous avons constaté comme stipulé dans notre lettre de 05 mars qu’il n’a pas pu bénéficier de la protection des garanties qui sont reconnues à toutes les personnes interpellées par les articles 17 et 18 de la constipation
Georges Kapiamba, Association congolaise pour l’accès à la justice – Rd Congo
Plusieurs associations ont stigmatisé les conditions dans lesquelles était détenu François Beya dans les locaux de l’Agence nationale de renseignement (ANR), le numéro de la sécurité du chef de l’État. Son transfert à la prison centrale de Makala est cependant considéré par l’association congolaise de l’accès à la justice, comme une bonne option pouvant faciliter non seulement son jugement mais aussi le contact avec les siens.
Nous nous sommes dits soulagé car il sort de ce trou noir pour être dans une prison où il pouvait en fin recevoir les membres de sa famille, ses avocats pour organiser sa défense..
George Kapiamba, Association congolaise pour l’accès à la justice – Rd Congo
Notons qu’il n’y a pas jusqu’ici assez d’éléments rendus publics sur l’arrestation de l’ex-conseiller du chef de l’État en matière de sécurité. Si l’on s’en tient à la communication du porte-parole du gouvernement il y a quelques semaines, François Beya est poursuivi pour des faits qui portent atteinte à la sécurité intérieure de l’État. Son transfert à Makala ouvre la voie à un procès qui pourra éclairer davantage la lanterne de l’opinion sur la chute de cet homme qui a travaillé avec les 4 derniers régimes.