Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a appelé, le 28 novembre 2022, tous les groupes armés à déposer les armes et à intégrer le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation. Selon le président Tshisekedi, il est temps de s’engager pour le développement du pays.
Le lundi 28 novembre 2022, le Président de la République democratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a appelé tous les groupes armés à déposer les armes et à intégrer le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation. Pour le président Tshisekedi, la cessation des hostilités des divers groupes armés permettra à la République démocratique du Congo d’avancer dans son développement et son progrès.
Il est temps pour chacun d’entre nous de se détourner des actes odieux, et de s’engager résolument et gracieusement sur la voie du développement de notre pays qu’aucun individu ne viendra entacher.
Félix Tshisekedi, Président de la République – RD Congo
L’Est de la République democratique du Congo est en proie à l’insécurité et l’instabilité créée par des groupes armés, dont le Mouvement du 23 mars (M23), une rébellion qui avait déposé les armes en 2013 avant de les reprendre en décembre 2021. D’après l’ONU, depuis le 22 mai 2022, les incursions du M23 ont contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir leur foyer.
Rappelez-vous combien de dialogues, de tables rondes et de conférences nationales nous avons organisés, combien d’accords nous n’avons pas signés, combien de barbarie, de meurtres et de violence nous n’avons pas vus.
Félix Tshisekedi, Président de la république – RD Congo
Rappelons que c’est à l’occasion de cérémonie d’ouverture des travaux de la troisième phase du processus pour la paix dans l’Est de la RDC que l’appel à la reddition des groupes armés a été lancé. Le président ougandais Yoweri Museveni, qui est intervenu par visio-conférence, a indiqué que tous les groupes armés qui ne se plieront pas à cette directive devront faire face à la force militaire de la communauté d’Afrique de l’Est.