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RD Congo : l’ONU prête à un retrait « progressif, responsable et durable » de sa mission

En réponse à la demande du gouvernement de la République démocratique du Congo visant le retrait anticipé de la mission des Nations Unies MONUSCO à partir de fin 2023, le Conseil de sécurité s’est déclaré « prêt à prendre une décision ». Il appelle à réfléchir, d’ici fin 2023, à l’avenir de la MONUSCO, à son retrait progressif, responsable et durable, et aux mesures concrètes et pratiques qui devraient être prises en priorité pour mettre en œuvre ce retrait. Des propositions sont également demandées concernant un calendrier pour un retrait progressif et ordonné du contingent de la MONUSCO. S’agissant des groupes armés, le Conseil de sécurité a exigé « qu’il soit mis fin à toute nouvelle avancée du M23, visé par des sanctions de l’ONU, et que les engagements pris en faveur du retrait du groupe de tous les secteurs occupés et de son cantonnement soient immédiatement et pleinement mis en œuvre ».

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a annoncé, le 18 octobre 2023, son intention de mettre en œuvre un retrait progressif, responsable et durable de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO). Il s’agit d’une réponse à l’appel du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à un retrait plus rapide de la mission onusienne MONUSCO du pays à partir de fin 2023. Cette décision constitue une étape importante dans les efforts visant à consolider la paix et la stabilité dans cette région de l’Afrique centrale. Après plus de 20 ans d’existence, le Conseil de sécurité de l’ONU estime que le moment est venu d’envisager un retrait progressif de la MONUSCO, exigeant la fin à toute nouvelle avancée du M23, visé par les sanctions de l’ONU. 

“On se rend compte que c’est à quelques mois des élections à venir en RDC que le gouvernement après avoir instauré de façon unilatérale un état de siège qui n’a pas porté de fruits, parce qu’il ya eu autant de morts et que les incursions du M23 parti du Rwanda se sont multipliées. Mais ce qui est sur est que sans la MONUSCO qui va se retirer progressivement à la demande du gouvernement de la RDC, sans la MONUSCO qui a une présence dissuasive, il y aura  beaucoup plus d’actes de terreur et de violence.”

Sadio Morel-KANTÉ, Analyste politique, Congo 

Pour garantir un retrait durable, le Conseil de sécurité de l’ONU souligne l’importance d’une action coordonnée et d’une coopération étroite entre les autorités congolaises, les acteurs régionaux et la communauté internationale. L’objectif ultime est de permettre à la RD Congo de maintenir la paix et la sécurité à long terme.

“Il faudrait bien qu’après les élections toutes les populations concernées puissent se concerter pour asseoir des mesures qui puissent non pas éradiquer, mais essayer de réduire les effets des incursions des troupes du M23 dans cette partie de la RDC, sinon Felix Tshisekedi n’aura rien fait d’autre que de pris une décision politique.”

Sadio Morel-KANTÉ, Analyste politique, Congo 

Créée en 1999, la MONUSCO fait l’objet de vives critiques en RD Congo pour avoir échoué à ramener la paix à l’est du pays. La mission des Nations unies a perdu la confiance d’une partie de la population et des dirigeants. Le 20 septembre 2023, la président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a demandé à l’assemblée générale des Nations unies un départ accéléré » des casques bleus d’ici fin 2023, regrettant leur incapacité à faire face aux groupes armés et à ramener la stabilité. La RD Congo compte assurer elle-même la sécurité de ses populations

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