La République Démocratique du Congo veut prendre son destin en main en fabriquant sur son sol les batteries électriques et en développant les énergies renouvelables. Pour y arriver, le pays compte sur ses importantes réserves souterraines de manganèse, de graphite, de cuivre et de lithium-ion qu’elle compte désormais pleinement exploiter tout en saisissant les opportunités d’investissements que vont offrir ses ressources.
Selon les études menées par l’agence financière BLOOMBERG NEF, une forte demande de véhicules électriques est à prévoir d’ici 2025 dans le monde. Cette demande va encore croître à l’horizon 2040, pour atteindre 65 millions.Selon les prévisions de l’institution, cette tendance va induire un essor fulgurant de l’industrie des batteries électriques au niveau de la République démocratique du Congo avec un marché qui pourrait peser environs 7 mil milliard de dollars d’ici 2035.
Avec une forte production envisagée de batterie électrique, la République démocratique du Congo souhaite ainsi capitaliser les opportunités d’investissements dans son secteur minier. Ceci afin de développer une chaîne de valeur régionale pour l’industrialisation de l’Afrique et la transition énergétique. Le pays possède par ailleurs à lui seul 60 types des différents minerais, totalisant 1/3 de réserves des minerais mondiaux, tous minerais confondus.
Avec ce projet d’industrialisation via la production de batteries électriques, le Congo va permettre au continent tout entier de diversifier son économie et de réduire sensiblement la pauvreté à travers notamment la création des emplois et des opportunités d’affaires. Cette approche permettra par ailleurs au pays et à l’Afrique de jouer un rôle stratégique dans la transition énergétique et écologique selon BLOOMBERG.