La République démocratique du Congo se lance dans la promotion pour l’inscription de la rumba au patrimoine de l’humanité. Une campagne qui sera menée avec le Congo voisin. Des rencontres, colloques aussi des spectacles vont accompagner cette campagne avec objectif de démontrer la valeur hautement cultuelle, mais aussi de cette musique qui a transcendé les frontières.
La rumba, une identité congolaise en quête de reconnaissance. Cette musique portée au niveau continental par des grands noms de la musique congolaise, Grand Kallé, Tabu Ley rochereau, Papa Wemba d’heureuse mémoire, Koffi Olomidé pour ne citer que ceux-là voudrait s’inscrire dans le patrimoine immatériel de l’Unesco. C’est dans cette optique qu’une campagne a été lancée à Kinshasa le mardi 17 août 2021.
En présence de plusieurs personnalités du monde de la culture, la campagne pour l’inscription de la rumba comme au patrimoine de l’Unesco a été lancée à l’Institut National des Arts. Deux pays s’engagent dans cette campagne à savoir la RD Congo et la République du Congo qui partagent le mieux cette culture.
C’est donc une initiative bien louable que mène les deux pays auprès de l’Unesco. La rumba a transcendé les frontières avec des chef-d’œuvres comme Indépendance Cha Cha de Grand kallé, pour ne citer que celle-là. La démarche engagée doit être soutenue au niveau politique, et s’accompagner par plus de reconnaissance des pionniers de cette musique qui sont décédés sans avoir réellement bénéficié de leur œuvres, notent les observateurs.