Après l’apparition d’une nouvelle épidémie d’Ebola dans la province du Kasaï, les autorités sanitaires, appuyées par l’Organisation mondiale de la santé, ont lancé le 14 septembre une campagne de vaccination d’urgence. La souche en circulation, particulièrement virulente, a déjà fait 28 morts sur 81 cas recensés depuis le 20 août. À présent, l’enjeu est clair : contenir au plus vite la propagation du virus pour éviter un drame sanitaire à grande échelle.
Une campagne de vaccination contre le virus Ebola a été lancée en République démocratique du Congo (RDC), après l’apparition d’une nouvelle épidémie début septembre 2025 dans la province du Kasaï, située au centre du pays. L’annonce a été faite le 14 septembre par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui appelle à une mobilisation urgente pour contenir la propagation du virus.
Donc cela marque une réponse rapide et adaptée au risque de propagation cependant la vaccination seule ne suffit pas. La réussite dépendra de la combinaison avec d’autres mesures essentielles : l’identification et l’isolement rapide des cas, le suivi rigoureux des contacts, l’équipement adéquat des personnels de santé ainsi que la sensibilisation communautaire.
Aminatou TRAORE, Médecin – Mali
Les premières doses sont destinées aux personnels de santé et aux personnes ayant été en contact avec les malades. Depuis le signalement du premier cas le 20 août dernier, les autorités sanitaires congolaises font état de 81 cas recensés, dont 28 décès. Cette évolution rapide inquiète les experts, d’autant plus que la souche identifiée est celle dite Zaïre, la plus virulente des six souches connues du virus Ebola.
Maintenant le défi reste important surtout, par rapport au chemin pour une rupture complète des chaînes de contamination parce que jusque-là le vaccin est contre la souche Zaïre mais on ne sait pas si d’autres souches viendront se mettre dans la danse .
Aminatou TRAORE, Médecin – Mali
Le pays d’Afrique centrale n’en est pas à sa première confrontation avec l’ épidémie Ebola. Entre 2018 et 2020, une autre épidémie, notamment dans l’est du pays, avait causé la mort de près de 2 300 personnes, malgré un dispositif sanitaire renforcé et l’arrivée de nouveaux vaccins.
