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République centrafricaine : les autorités mobilisent l’armée contre la rébellion

Le président centrafricain Faustin Archange Touadera ne veut plus d’accords avec les groupes armés et ne souhaite plus de rencontre en tête-à-tête avec son prédécesseur François Bozizé, qui est devenu le coordinateur du CPC, une coalition de groupes armés qui avait autrefois signé un accord avec Touadera. Au lendemain du dialogue républicain, l’option d’une solution armée pour un retour à la normale a été validée.  

Reconquérir et sécuriser la République Centrafricaine par des solutions militaires. Telle est la position désormais adoptée par tous les partisans du parti au pouvoir, siégeant à la Commission n° II, Thématique Paix et Sécurité, adoptée par acclamation, par les participants au Dialogue Républicain, en direction des forces armées nationales, avec à leur tête les généraux.

Après avoir essayé différentes options pacifiques telles que les dialogues et les discussions, cela n’a pas fonctionné. Maintenant que le gouvernement centrafricain a les moyens d’affronter militairement les groupes armés grâce au soutien des Russes, notamment à travers le groupe Wagner, la République centrafricaine avec le Président Touadéra considère avoir tenté cette option.

Kerwin Mayizo, Analyste politique – RD Congo

Si pour l’opposition, la démocratie ne peut progresser qu’avec la paix, l’option du dialogue est une voie à explorer avec l’ennemi. Les chefs d’Etat et de gouvernement de la région ont toujours prôné la négociation avec les groupes armés du CPC coordonné par l’ancien président, le général Bozizé. Du côté du parti au pouvoir et de ses alliés, c’est le langage militaire qui est préconisé. 

Si la paix est à ce prix, alors le président Touadéra pense qu’il est en mesure de faire payer ce prix au peuple centrafricain pour enfin gagner la paix, d’autant plus qu’une puissance occidentale est soupçonnée d’être derrière les groupes armés.

Kerwin Mayizo, Analyste politique – RD Congo

Parmi les recommandations de la Commission, Thématique Paix et Sécurité, adoptées par acclamation par les participants au Dialogue Républicain, figure l’introduction d’un service militaire obligatoire pour l’entrée dans la fonction publique. Pour les membres de cette Commission, tout Centrafricain qui veut intégrer la fonction publique centrafricaine doit suivre une formation militaire obligatoire de trois mois. 

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