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Retrait de la Cédéao : l’appel du président Talon aux dirigeants du Mali, du Burkina et du Niger

Réunis au sein du regroupement dénommé  Alliance des Etats du Sahel  AES, le Niger, du Mali et du Burkina Faso ont annoncé leur retrait « avec effet immédiat » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO le 28 janvier 2024.  Une décision en discussion entre ces Etats et   la CEDEAO, qui préoccupe autant les populations de l’espace CEDEAO, comme ceux de l’Alliance des Etats du Sahel  AES ; mais aussi des dirigeants, dont le chef de l’Etat béninois Patrice Talon. Au cours d’une sortie médiatique jeudi 8 février 2024, il s’est prononcé sur le sujet. 

Le bras de fer entre l’Alliance des Etats du Sahel  AES, composée du Niger, du Mali et du Burkina Faso et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO préoccupe les dirigeants de la sous-région. Jeudi 8 février, interrogé sur l’annonce de la sortie des pays de l’AES de la CEDEAO, lors d’une conférence de presse à Cotonou, le président béninois Patrice Talon a estimé qu’ il s’agit plutôt d’une situation entre dirigeants et non entre les populations. Patrice Talon a confié avoir  téléphoné personnellement  à l’un des trois dirigeants  qu’il n’a pas nommé, pour lui signifier : «nos peuples ne nous ont pas élus pour les diviser». Le chef de l’Etat béninois reconnaît des frictions et divergences entre les dirigeants politiques mais pas les peuples. 

La CEDEAO des peuples n’a pas de problème, n’est pas en difficulté. Il n’y a aucun problème dans la CEDEAO des peuples, c’est au niveau de la conférence des Chefs d’Etat et de la Commission de la CEDEAO aussi bien que de l’UEMOA qu’il y a un problème parce que ceux-là sont en charge de veiller au respect des règles par notamment les autorités de ces pays là.   

PATRICE TALON , Président de la République du Bénin

Pour le président, l’instance de la CEDEAO n’a pas mal agi en exigeant le respect du mode d’élection des dirigeants politiques en condamnant les coups d’Etat. Patrice Talon estime que les autorités politiques de l’AES auraient été plus raisonnables si elles avaient décidé de suspendre la participation de leurs pays respectifs aux organes de la CEDEAO. Pour lui, si les peuples ne souhaitent plus que la Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO joue le rôle de condamnation des coups de force, il faudra procéder  à un référendum.

Nous, nous sommes de passage, les dirigeants sont de passage, et dans quelques années tout ce monde serait déjà parti et d’autres seront là. Il faut préserver  l’unité des  peuples le temps que des dirigeants plus éclairés, plus efficaces viennent continuer l’œuvre qui a été accomplie à peine.

PATRICE TALON , Président de la République du Bénin

A noter que le départ des pays de l’AES de  la CEDEAO réduira de moitié la couverture géographique de l’organisation soit  54,4 %, et elle perdra également 75 millions de ses consommateurs potentiels qui  représentent 17 % de sa population totale. Selon le chef de l’Etat béninois, se prononçant sur le cas du Niger, les sanctions n’étaient pas destinées à durer. La normalisation démocratique n’ayant été obtenue, pour lui, il est temps de faire face à la réalité pour que les sanctions s’arrêtent.  

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