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Retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : une perte estimée à 10% PIB de la région

Le retrait inattendu du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO le 28 janvier 2024 a déclenché un sommet extraordinaire des chefs d’État tenu le 24 février 2024. Les répercussions socio-économiques et institutionnelles de cette décision ont été au cœur des discussions, alors que ces trois pays représentent conjointement 17,4% de la population de l’Afrique de l’Ouest et 10% du PIB régional. Malgré ces défis, des signes d’apaisement émergent avec la levée de certaines sanctions imposées au Niger, offrant un espoir de résolution des tensions régionales.

Le 28 janvier 2024, les pays de l’Alliance des États du Sahel  que sont le Burkina Faso, le Mali, et le Niger ont annoncé conjointement dans un communiqué leur retrait de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), déclenchant ainsi la tenue d’un sommet extraordinaire des chefs d’État de la CEDEAO le 24 février 2024 à Abuja au Nigeria.  Les chefs d’État ont discuté des impacts potentiels du retrait des pays de l’AES de la CEDEAO, comme indiqué dans un communiqué publié à l’issue de ce sommet extraordinaire, le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger aura des répercussions socio-économiques, financières et institutionnelles tant pour les trois pays concernés que pour le reste de la CEDEAO dans son ensemble.

“Le retrait des trois États membres affectera automatiquement le statut de leurs citoyens en matière d’immigration, puisqu’ils devront peut-être obtenir un visa pour voyager dans la région. Les citoyens pourraient ne plus bénéficier du 6 droit de résidence ou de création d’entreprises prévus par les accords de la CEDEAO, et pourraient être soumis à diverses lois nationales. Les trois pays cesseront d’utiliser le passeport, la carte d’identité nationale biométrique de la CEDEAO, et l’assurance automobile Carte brune de la CEDEAO à l’échelle de la région. ”

OMAR ALIEU TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAOGambie

Selon le communiqué, le retrait des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la CEDEAO pourrait avoir des conséquences financières et économiques significatives  notamment au niveau du commerce intracommunautaire et pourrait compromettre certains projets de la CEDEAO. En effet, le Mali, le Burkina Faso et le Niger représentent ensemble 17,4% de la population de l’Afrique de l’Ouest ainsi que 10% du PIB de la sous-région. 

“Le retrait des trois États membres pourrait entraîner l’arrêt ou la suspension de tous les projets/programmes de la CEDEAO, qui se chiffrent à une valeur supérieure à 500 millions de US dollars .”

OMAR ALIEU TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAOGambie

Concernant le Niger la CEDEAO a annoncé la levée immédiate de certaines sanctions qui avaient été imposées à la République du Niger, notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger, la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne de la CEDEAO pour tous les vols commerciaux à destination et en provenance du Niger, ainsi que la suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les États membres de la CEDEAO et le Niger.

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