Une étude menée en 2022 au Sénégal a révélé que les dysfonctionnements des transports routiers font au pays environ 900 milliards de FCFA par an, soit près de 6% de son Produit Intérieur Brut. Selon le ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres du Sénégal, Malick Ndiaye, les défis à relever dans ce secteur restent nombreux, notamment les accidents de la route.
L’économie sénégalaise est lourdement affectée par les dysfonctionnements des transports routiers. Selon le ministre des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres du Sénégal Malick Ndiaye, une étude menée en 2022 révèle que les dysfonctionnements induits par les externalités négatives des transports routiers coûtent annuellement environ 900 milliards de FCFA, soit près de 6% du Produit Intérieur Brut du pays. Face à cette situation alarmante, les autorités sénégalaises envisagent des solutions concrètes pour redresser ce secteur en crise.
« Selon une étude récente de 2022, l’économie sénégalaise perd annuellement 900 milliards de francs CFA, soit environ 6% du PIB, en raison des dysfonctionnements induits par les externalités négatives des transports routiers.”
Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres – Sénégal
Selon les autorités étatiques, les pertes enregistrées par le secteur des transports au Sénégal sont directement liées à des problèmes d’organisation et de gouvernance, au déficit de financement, à l’insuffisance du réseau routier, à l’insécurité sur les routes, au manque de personnel qualifié, au retard dans la digitalisation. En outre, les accidents de la route constituent un facteur clé, contribuant énormément à ces pertes.
“ Chacun, à son niveau, doit faire des efforts maximaux pour que nous mettions fin à ce carnage, un mot qui reste encore faible et qui coûte la vie à tant de nos concitoyens, je dirais même à nos familles, sur les routes.”
Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres – Sénégal
Au Sénégal, au cours des trois dernières années, une moyenne annuelle de plus de 4000 accidents de la circulation est notée, dont 700 décès environs soit près de 2 décès par jour note t-on auprès de l’Agence nationale de sécurité routière. Fort de ce constat, le gouvernement compte intensifier ses actions en faveur de la sécurité routière.