Absence de véritable politique sportive, non-respect des textes en vigueur, gestion non-rationnelle des ressources insuffisantes, ce sont autant de difficultés auxquelles est confronté le sport au Sénégal. Même s’il est très pratiqué par la jeunesse, cette discipline renferme beaucoup de contraintes qui entravent son développement… En prélude à la troisième édition du Marathon Eiffage de Dakar, la population sénégalaise partage sa vision et ses attentes.
Perçue comme un catalyseur de développement inclusif et de paix durable, la pratique sportive est courante au Sénégal. Difficile de savoir quelle est la discipline de prédilection de la jeunesse, tant le football et la lutte font partie intégrante du patrimoine du pays. La place de taille réservée au sport par l’État du Sénégal se justifie par l’intérêt qui y est accordé à travers plusieurs réalisations.
Entre rénovations et projets de construction, l’État du Sénégal fait de grands pas dans l’industrie sportive, tant du point de vue infrastructurel que sociopolitique. Toutefois face aux défis, notamment la vétusté de certaines installations, l’absence d’équité dans la répartition des fonds, l’inexistence d’un cadre conforme de réglementation, réformer le secteur sportif et combler le déficit d’infrastructures serait une autre manière de mieux vendre l’image du Sénégal.
Dans cette perspective, le pays a entrepris la construction du Dakar Diamniadio sport City, un complexe multidisciplinaire de dernière génération d’un budget de 30 milliards de FCFA, répondant à la fois aux exigences du sport de haut niveau et aux besoins des amateurs. Un joyau national, qui d’une part, pourrait mieux faire éclore les talents sportifs et paliers les insuffisances des infrastructures
Donner une opportunité aux Sénégalais de profiter pleinement de la pratique sportive nécessite la mise en place d’un conseil national du sport. Celle-ci prendra en charge les politiques et le pilotage des programmes scolaires et sportifs de la jeunesse.
