L’exploitation du gaz et du pétrole a débuté en 2023 au Sénégal. Découverts entre 2014 et 2017, les gisements pétroliers représentent un important boost financier pour l’économie nationale. Au regard des multiples enjeux que renferme ce secteur pour la société, le débat s’intensifie autour des défis relatifs aux activités d’importation, de raffinage, de stockage, de transport et de distribution des hydrocarbures.
Même si le Sénégal a réalisé des progrès remarquables pour l’accès à l’électricité, seulement 43% de la population rurale y a accès. Relever un de ces défis parmi tant d’autres, implique une gestion optimale des découvertes de gisements d’hydrocarbures au Sénégal, ces derniers ayant pour objectif, de concourir à la réalisation du Plan Sénégal émergent vision 2035.
Accélérer le développement des marchés de l’électricité au niveau africain par la construction de corridor d’interconnexion et la réalisation progressive du marché unique de l’électricité avec un réseau africain intégré, qui permettrait de réduire considérablement le coût de l’électricité sur le continent.
Aïssatou Sophie Gladima, Ancienne ministre du Pétrole et des Énergies
Avec un PIB de 27,5 milliards USD en 2022 et un taux de chômage avoisinant les 24%, le Sénégal mise sur l’exploitation des hydrocarbures pour générer des ressources conséquentes. Selon le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-Petrogaz), les sites d’exploitation de Sangomar et Grand Tortue Ahmeyim (GTA) découvert en 2014 et 2015, généreraient 15 milliards USD et 24 milliards USD en revenus cumulés. Ceci nécessite par ailleurs l’instauration d’un cadre de gouvernance approprié.
Cette classification permettrait de favoriser les investisseurs sénégalais dans ces activités en réservant un certain nombre d’activités à ces entreprises à travers ce régime exclusif.
Aïssatou Sophie Gladima, Ancienne ministre du Pétrole et des Énergies
La découverte du pétrole et du gaz au large des côtes du Sénégal, ne serait toutefois pas sans conséquences environnementales, exposant le pays aux impacts de la pollution. Les revenus des hydrocarbures et les efforts de mobilisation des recettes devraient contribuer à la réduction du déficit budgétaire à 3 % du PIB d’ici 2025.
