Lors d’un conseil gouvernemental élargi consacré au pilotage de l’Agenda « Sénégal 2050 », tenu le lundi 14 juillet 2025, le Premier ministre Ousmane Sonko a défini les nouvelles priorités de l’action gouvernementale. Il a annoncé l’entrée dans une phase exigeant davantage de rigueur et de responsabilité. Désormais, chaque retard doit être imputable.
Le 14 juillet 2025 au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé en conseil des ministres les grandes lignes de l’action gouvernementale à venir, via une feuille de route ambitieuse alignée sur l’Agenda 2050. Huit règles essentielles ont été fixées aux ministres pour dynamiser l’administration publique et accélérer les réformes structurelles du pays. L’objectif affiché est de sortir des lenteurs administratives et donner une nouvelle dynamique à la mise en œuvre des politiques publiques.
“ Premièrement, il faut finir avec les obstacles administratifs. Aucun obstacle bureaucratique ne doit freiner l’action publique. Les circuits doivent être et nous allons améliorer immédiatement le traitement des correspondances, déployer la gestion digitalisée pour les trois prochains mois.”
Ousmane Sonko, Premier ministre – Sénégal
Au cœur de cette nouvelle phase de gouvernance figurent des mesures concrètes et immédiates. Parmi elles, l’élimination des blocages administratifs souvent responsables de retards chroniques dans l’exécution des projets, l’accélération des programmes financiers en cours, ainsi que le lancement rapide des projets déjà financés par la Loi de Finance Rectificative.
“ Cette réunion est donc l’occasion d’affirmer un changement de rythme et de méthode, de fixer ensemble, un cap clair : celui de l’efficacité collective. Pour cela, nous allons nous appuyer sur ce qui fonctionne déjà, afin de gagner du temps et d’optimiser notre action.
Ousmane Sonko, Premier ministre – Sénégal
Avec la nouvelle feuille de route dévoilée, le Premier ministre Ousmane Sonko entend mettre fin à l’inertie administrative dans la perspective de bâtir un État plus agile, axé sur la performance, la transparence et la transformation durable du Sénégal, en ligne avec les ambitions de l’Agenda 2050, qui vise à rompre avec la dette étrangère, misant sur les ressources locales et le capital humain pour réduire la pauvreté et augmenter significativement le revenu national brut par habitant d’ici 2050.
