Au Sénégal, les importations d’oignons sont suspendues depuis le 25 janvier, une mesure de l’Agence de régulation des marchés pour valoriser les récoltes nationales. Avec des prévisions de production attendues dès février, cette initiative selon les autorités du pays, vise à éviter une saturation du marché et à répondre aux besoins des fêtes religieuses.
Au Sénégal, depuis le 25 janvier 2025, les importations d’oignons dans le pays sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Une mesure prise par l’Agence de régulation des marchés (ARM) pour soutenir la production locale. Selon l’ARM, cette décision repose sur les prévisions de récoltes attendues dès février prochain. Objectif, assurer un approvisionnement suffisant pendant les fêtes religieuses tout en évitant une saturation du marché.
Les premières récoltes vont arriver début février, vers le 15 février. Raison pour laquelle, autour de Dakar, nous avons convoqué cette réunion pour fixer la date. Parce que, quoi qu’on en dise aussi, il faut préparer les importateurs, à cette date.
BABACAR SEMBÈNE, directeur général de l’ARM
En 2023, le Sénégal avait déjà atteint une production de 400 000 tonnes d’oignons pour un besoin national estimé à 380 000 tonnes par an. Avec cette initiative, le gouvernement sénégalais réaffirme son engagement à promouvoir l’agriculture locale et à réduire la dépendance aux importations. Une stratégie qui s’inscrit dans la quête d’une souveraineté alimentaire durable pour le pays.
Le gouvernement, dans ses politiques économiques, veut aider les producteurs à bénéficier de leur production. À partir de ce moment, il y a des filières où le Sénégal a des avantages comparatifs. Dans le cas de la politique commerciale, nous, on a pu, avec des mesures de régulation, prendre des mesures complémentaires pour aider.
BABACAR SEMBÈNE, directeur général de l’ARM
Avec cette avancée de 20 jours par rapport à l’année précédente, le gouvernement sénégalais vise également à réduire la dépendance aux importations dans le secteur agricole. Une situation qui démontre le potentiel du pays à se rapprocher de l’autosuffisance alimentaire.
