Après l’adoption, le 5 février, d’une loi constitutionnelle par l’Assemblée nationale sénégalaise, loi reportant les élections qui étaient prévues le 25 février prochain, le climat social semble apaisé. Toutefois, les avis des citoyens divergent par rapport aux motifs avancés.
Suite à l’adoption de la loi constitutionnelle reportant les élections au Sénégal qui était prévues ce 25 février, le climat politique semble calme. Malgré les divergences d’opinion, les activités quotidiennes se déroulent sans manifestation. Tout de même, certains citoyens affirment être déçus du report et accusent le parlement.
“ Pour moi, il faut tout faire pour maintenir la paix dans le pays et entre nous. C’est pourquoi je suis d’accord avec le report des élections. Car, je pense que les affaires d’Etat sont à prendre au sérieux. C’est sacré. Donc, nous devons laisser le régime en place faire son travail pour le bien de tout le monde.”
ABDOU SALAM DIOP, Citoyen – Sénégal
Pour d’autres, le report des élections au 15 décembre était nécessaire suivant les revendications dénotées par certains candidats pendant les parrainages afin de maintenir la paix dans le pays.
“Le peuple dit non à ce report d’élection. On ne peut pas accepter ça. On a fait toutes les dépenses. On a utilisé toute notre énergie pour que des élections se fassent le 25 février. Donc l’Assemblée nationale n’a pas le droit de repousser ces élections là.”
THIERNO AMADOU DIALLO, Citoyen – Sénégal
Lors du vote à l’Assemblée nationale, en voyant les affrontements entre parlementaires, Michel, d’origine ivoirienne, était inquiet. Mais il reste tout de même optimiste par rapport au choix du président.
“La situation qui s’est produite hier à l’Assemblée nationale m’a beaucoup peiné parce que ça ne s’est jamais passé au Sénégal. Cette situation ne s’est jamais produite au Sénégal. Alors je pense que le président Macky Sall, étant un grand homme, pourra arriver à mettre la paix dans le pays parce que le Sénégal n’a jamais vécu ça.”
MICHEL AUBOI, Résident au Sénégal – Côte d’Ivoire
L’ajournement de la présidentielle voté par l’Assemblée nationale continue de diviser l’opinion. Le président sortant Macky Sall s’est engagé pour sa part à mettre en place un dialogue national pour aboutir à un scrutin transparent, libre et inclusif.