Au Sénégal, le Premier Ministre Amadou BA a présidé le mardi 5 mars 2024 un Conseil interministériel sur les projets de mobilisation et de valorisation des eaux de surface. Dans son propos introductif, le chef du Gouvernement a insisté sur l’urgence d’aborder la problématique de la mobilisation et la valorisation de nos eaux de surface dans un contexte où la ressource devient de plus en plus rare. Selon le premier ministre Amadou Ba, une somme colossale de plus de 398 milliards de FCFA a été allouée à divers projets à court et moyen termes, promettant la création de plus de 928 000 emplois directs et indirects.
Les eaux de surface constituent la principale source d’eau pour l’agriculture au Sénégal, mais durant les périodes de faibles précipitations, elles ne suffisent pas à répondre aux besoins agricoles. Ces ressources sont menacées par la surexploitation et la pollution. Le niveau des prélèvements actuel devrait selon les experts augmenter de 30 % à 60 % d’ici 2035, renforçant le stress hydrique dans un pays où le mouvement d’urbanisation y est en plein essor. Pour pallier le problème, le Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, lors du conseil interministériel du mardi 5 mars 2024, a annoncé un investissement de plus de 398 milliards FCFA pour des projets de valorisation des valorisation des eaux de surface. Des projets qui devraient également permettre la création de 928 000 emplois.
Nous devons naviguer avec agilité les courants tumultueux de la stratégie et de la technologie en quête de solutions novatrices et durables. Ensemble nous pouvons transformer cet océan de défis en une mer d’opportunité ou chaque goutte d’eau compte et ou chaque action compte double.
Amadou Ba, Premier ministre
Au Sénégal, les eaux de surface sont estimées entre 40 et 50 milliards de mètres cubes par an répartis entre 07 bassins que sont les bassins des fleuves Sénégal et Gambie, des cours d’eau au niveau de la Casamance, de la Kayanga, du Sine et du Saloum. Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, le stress hydrique et la pollution de l’eau coûtent annuellement au Sénégal plus de 10 % de son PIB. Face à cette situation l’Etat du Sénégal envisage élaborer une stratégie globale et cohérente impliquant tous les acteurs en charge de la ressource.
Le président de la République son Excellence monsieur Macky Sall a depuis plus d’une décennie engagé des actions de transformations profondes de notre économie à travers le plan Sénégal émergent. et qui requiert une disponibilité durable des eaux de surface. C’est le cas par exemple du projet des agropoles, conditionné à une bonne maîtrise de l’eau pour garantir des productions agricoles pastorales et piscicoles attendues.
Amadou Ba, Premier ministre
Selon le gouvernement sénégalais, 90 000 hectares de terres exploitables seront sécurisés autour du lac de Guiers, pas moins de 232 000 hectares de terres, dont 36 000 hectares de terres actuellement affectées par la salinité, seront aménagés . En plus d’ assurer l’emploi dans l’agriculture, les activités d’élevage et de pisciculture seront affectées par divers projets de mobilisation et de développement des eaux de surface.
