Au Sénégal, 160 000 tonnes de noix de cajou sont produites en 2023 avec une valeur financière estimée à environ 95 milliards de FCFA. Informations fournies par l’Interprofession cajou du Sénégal (ICAS) en marge de la semaine du 15 au 17 mai 2024 dédiée à ce secteur. Par rapport à la campagne 2022, la production a presque doublé, passant de 87 000 tonnes à 160 000 tonnes. La quantité de production et la valeur estimée démontrent l’impact significatif de l’industrie de la noix de cajou sur l’économie sénégalaise et mettent en évidence le potentiel de croissance et de développement de l’industrie.
Le Sénégal a enregistré une production record de 16 000 tonnes de noix de cajou en 2023, avec une valeur financière estimée à environ 95 milliards de FCFA. Selon les données fournies le 17 mai 2024 par l’Interprofession Cajou du Sénégal (ICAS), cette réalisation exceptionnelle dans la production de noix de cajou confirme le rôle important du Sénégal sur le marché international en tant que producteur majeur de ce fruit à coque. Ce succès remarquable dans la production de noix de cajou et l’engagement continu des acteurs dans le développement de cette filière montrent le potentiel prometteur du Sénégal dans le secteur agroalimentaire.
“Certes le Sénégal n’est pas un très grand pays de production de noix de cajou, mais il faut quand même noter que cette production 2023 est en baisse par rapport à celle de 2016 qui était de 25 000 tonnes. Aujourd’hui, les 16 000 tonnes ont peut-être l’avantage d’avoir une valeur extrêmement élevée parce que 95 milliards FCFA seulement pour 16 000 tonnes , cela veut dire que l’acajou est devenu un produit agricole à forte valeur ajoutée.”
Meissa Babou, Economiste – Sénégal
Par rapport à la campagne 2022, la production a presque doublé, passant de 87 000 tonnes à 160 000 tonnes. Selon l’ICAS, les statistiques montrent la nécessité de développer davantage la filière de la noix de cajou, qui fait vivre des milliers de familles en Casamance au sud et dans d’autres régions du Sénégal.
“Il faudra peut être maintenant changer de paradigme; au lieu d’exporter totalement comme ce fut le cas jusqu’à présent, il faudra penser à la transformation comme les bons débuts des pays comme la Côte d’Ivoire.”
Meissa Babou, Economiste – Sénégal
Selon les données de la Société d’aménagement agricole et de plantation d’anacardiers (SAAPA), plus de 75 à 80 % des noix de cajou récoltées sont vendus à l’état brut et moins de 6% de la production locale est transformée principalement pour le marché local des amandes. Par conséquent, le reste est considéré comme une perte après récolte et la destination est souvent inconnue.
