En 2024, le Sénégal et l’Union européenne n’ont pas renouvelé leur protocole d’accord sur la pêche durable, signé en 2019, suite à l’inscription du Sénégal sur la liste des « pays tiers non coopérants » par l’UE en raison de lacunes dans la lutte contre la pêche illicite. Ce protocole permettait aux navires européens de pêcher dans les eaux sénégalaises en échange d’un appui financier annuel. Malgré cela, le Sénégal a reçu environ 6 milliards sur les 10 milliards de francs CFA prévus pour la période 2019-2024.
En 2024, le Sénégal et l’Union européenne ont décidé de ne pas renouveler leur protocole d’accord sur la pêche durable, signé le 18 novembre 2019 pour une durée de cinq ans suite à l’inscription du Sénégal par l’UE sur la liste des « pays tiers non coopérants » en raison de défaillances dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ce protocole arrivé à terme le 17 novembre 2024 à minuit permettait aux navires européens de pêcher dans les eaux sénégalaises 10 000 tonnes pour les thonidés et espèces apparentées ainsi que 1.750 tonnes de merlu par an, en contrepartie d’un financement d’environ 10 milliards de FCFA sur une période de cinq ans, selon les prévisions.
En conférence de presse le Jeudi 28 novembre 2024, la ministre des Pêches, Dr Fatou Diouf, a annoncé que le Sénégal avait reçu un montant global de 9,9 millions d’euros soit 6.524.266.770 FCFA sur les 10 milliards de francs CFA prévus pour la période 2019-2024.
Un dialogue formel a été lancé entre les autorités sénégalaises et européennes pour aborder les questions liées à la pêche INN, dans le but de résoudre les problèmes identifiés. Les secteurs de la pêche et de l’aquaculture génèrent des centaines de milliers d’emplois et contribuent à 3,2 % du PIB national et 12 % du PIB du secteur primaire.
