En Afrique, l’éducation des filles et des femmes demeure au centre des préoccupations des instances de l’Union africaine. Simone Yankey-Ouattara, Chargée principale des politiques pour l’éducation des filles et des femmes au Centre International de l’Union Africaine pour l’Education des filles et des femmes en Afrique (UA/CIEFFA), nourrit le rêve de voire une Afrique où les filles et les femmes sont socialement, économiquement et politiquement autonomes grâce à une éducation de qualité tout au long de leur vie.
Chargée principale des politiques pour l’éducation des filles et des femmes au Centre International de l’Union Africaine pour l’Education des filles et des femmes en Afrique (UA/CIEFFA), Simone Yankey-Ouattara est une femme ivoirienne préoccupée par les questions liées a l’éducation de la gent féminine. Cause qu’elle défend dans le cadre de son mandat, pour l’augmentation de l’accès des filles à l’éducation, leur rétention dans les systèmes éducatifs ainsi que l’apprentissage des filles et des femmes tout au long de leur vie pour assurer leur autonomisation socio-économique et politique.
“l’UA/CIEFFA est une institution spécialisée de l’union africaine sous la tutelle du département de l’éducation, la science,technologie et l’innovation. Notre mandat est de coordonner et de promouvoir l’éducation des filles et des femmes en afrique en vue de promouvoir l’autonomisation sociale, économique et culturelle”
Simone Yankey-Ouattara, Chargée de l’éducation des filles – l’UA/CIEFFA
Dans le souci de voir croître le nombre de filles et de femmes ayant accès à l’éducation en Afrique, Simone Yankey-Ouattara travaille actuellement sur des projets qui s’alignent dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de cinq ans (2021-2025). Il s’agira précisément ici de renforcer la résilience pour promouvoir le capital humain africain à travers l’éducation des filles et des femmes pour un développement durable.
« Il ya un besoin urgent d’investir dans l’éducation des filles et des femmes dans les pays membres de l’union africaine afin de promouvoir entièrement les aspirations 6 de l’agenda 2063 de l’union africaine qui a pour but de créer une afrique qui compte sur le potentiel offert par le peuple africain et plus particulièrement par les femmes et les jeunes tout en favorisant le bien être des enfants »
Simone Yankey-Ouattara, Chargée de l’éducation des filles – l’UA/CIEFFA
Juriste de formation, Simone Yankey-Ouattara, dans le cadre de ses fonctions à l’UA/CIEFFA, supervise les différents travaux réalisés par les pays africains membres de l’Union africaine, sur l’égalité des genres dans le domaine de l’éducation.
“En Afrique laissez moi vous le dire, 36.6 millions de filles en âge du primaire et du secondaire ont quitté l’école avec 9.3 millions d’entre elles qui n’ont jamais eu la possibilité de mettre leurs pas à l’école. Des études révèlent que près de 236 millions d’étudiants ont interrompu leur scolarité en raison de la pandémie de covid-19”
Simone Yankey-Ouattara, Chargée de l’éducation des filles – l’UA/CIEFFA
À ce jour, ce sont plus de 200 jeunes formés en priorité sur l’égalité et l’équité du genre dans l’éducation qui ont bénéficié des ateliers de renforcement de capacité qu’organise Simone Yankey-Ouattara chaque année. Dans ses projets, la juriste envisage d’écrire un livre sur l’histoire de l’éducation de la fille africaine.