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Somalie : le parlement approuve l’instauration d’un régime présidentiel à suffrage universel direct

Le Parlement somalien a approuvé à l’unanimité, samedi 30 mars, l’instauration du suffrage universel direct et le passage à un régime présidentiel. Cette révision constitutionnelle concrétise la promesse d’un vote selon le principe « une personne, une voix » dès les élections locales prévues le 30 juin 2024.

La constitution somalienne a subi des changements historiques à la suite d’un vote parlementaire samedi 30 mars 2024. Parmi les ajustements, l’instauration du suffrage universel direct et le passage à un régime présidentiel.  Après des semaines d’intenses délibérations, le parlement fédéral bicaméral de Somalie a ratifié les amendements aux quatre premiers chapitres de la Constitution provisoire du pays.

Le pays adoptera un système de président au suffrage universel direct et  de vice président, le peuple somalien élira sur un seul bulletin de vote dans le cadre d’un système multipartite.

Cheikh Adan Mohamed Nur Madobe, Président de la Chambre basse

Au cours d’une session conjointe tenue à Mogadiscio, les législateurs ont délibéré sur chaque chapitre individuellement avant de voter sur les amendements complets proposés par la Commission. Au total, 212 membres de la Chambre basse et 42 membres de la Chambre haute ont soutenu les amendements, sans abstention ni rejet. 

L’amendement a été approuvé à l’unanimité. 212 membres de la Chambre basse et 42 membres de la Chambre haute ont soutenu les amendements, sans abstention ni rejet .

Cheikh Adan Mohamed Nur Madobe, Président de la Chambre basse

Parmi les amendements proposés figurait une disposition plaidant en faveur d’un système présidentiel dans lequel le président assumerait à la fois les rôles de chef de l’État et de chef du gouvernement, les fonctions cérémonielles étant déléguées à un vice-président. Toutefois, cette disposition a été omise lors de l’examen parlementaire. La constitution amendée stipule un mandat de cinq ans pour les organes constitutionnels gouvernementaux et fait référence aux présidents des États régionaux comme dirigeants. De plus, il envisage la présence de trois partis politiques, favorisant un système multipartite.

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